Recueil de textes inspirants et de prières pour le monde qui vient

SOMMAIRE DES CHAPITRES :

Être présent à ce qui est                                                                     

Aimer                                                                                                             

L’intimité                                                                                                    

L’autre et moi-même                                                                                

Guérir et pardonner                                                                                  

La transcendance                                                                                      

La peur                                                                                                        

Entre les générations                                                                               

Naître, grandir, vieillir et mourir                                                           

La gratitude                                                                                               

Etre libre                                                                                                    

Les mains                                                                                                   

Les amérindiens                                                                                        

Prier                                                                                                        



J’ai dit : et mes yeux ?
Il a dit : Gardez-les sur la route.
J’ai dit : Et ma passion ?
Il a dit : continuez à brûler.
J’ai dit : Et mon cœur ?
Il a dit : Dis-moi ce que tu gardes dedans ?
J’ai dit : douleur et chagrin.
Il a dit : Restez avec ça.
La blessure est l’endroit où la Lumière entre en vous.

Rumi

ETRE PRESENT À CE QUI EST


Reste !

Ne t’abandonne pas, reste avec Toi.

 Reste ! Malgré l’inconfort d’une discussion difficile, ne fuis pas ! Reste présent, ouvre ton cœur et laisse passer cette peur de t’affirmer, de perdre le lien ou de ne plus être aimé. Reste présent à tes émotions afin de pouvoir les transcender. Demeure vertical et accueille l’inconfort de la discussion difficile comme une occasion magnifique de croissance spirituelle.

Reste ! Malgré tous les mécanismes de survie que tu as mis en place depuis ton enfance, reste présent à ces mécanismes qui tentent de se réactiver à la moindre occasion. Regarde-les s’agiter mais ne t’y attache pas. Essaie cette fois-ci de rester présent à ce qui précisément déclenche ces mécanismes de défense et regarde au fond de toi ce qui est touché. Une fois ce mécanisme vu, il est déjà désamorcé.

Reste ! Malgré les élans de colère qui remontent de tes profondeurs, ne cherche pas à blâmer les autres de cette colère. Reste présent à toi, au chagrin et à la peur qui toujours se cachent derrière tes colères. Plus la colère est puissante, plus l’enfant en toi a peur. Reste présent à cet enfant qui a besoin de ton regard bienveillant et de ton réconfort.

Reste ! Malgré la tension entre toi et ton ou ta bien-aimée, reste là. Ne fuis pas. Reste présent à ce qui demande à être guéri en toi dans cette tension, dans cette relation. N’accuse pas l’autre d’en être responsable : tu es le seul capitaine de ton navire. Regarde ce qui en toi vient d’être réveillé et accueille, malgré l’orgueil, malgré la douleur, malgré la peur. Cette ouverture du cœur laissera passer la tension afin de grandir en vous élevant mutuellement.

Reste ! Malgré la douleur, de quelque origine qu’elle soit, reste présent à la douleur. Ne te cache pas, ne cherche pas d’échappatoire, ne fuis pas. Ne cherche même pas à l’apaiser, ni à l’amplifier pour te victimiser. Reste-lui présent afin de recevoir le message qu’elle t’apporte, inévitablement. Ne cherche pas à l’interpréter, tu n’as qu’à l’écouter.

Reste ! Malgré ta hâte que tout ce chaos soit terminé, reste ici. Car c’est ce que tu as à vivre en ce moment, pour corriger ce qui doit l’être et apprendre des égarements passés et actuels. Reste pour construire un nouveau monde sans rejeter l’ancien mais en en tirant toutes les leçons abondantes qu’il t’offre.

Reste ! Malgré ce qui se vit autour de toi, ne te compare pas, ne te sous-estime pas, ne te vante pas. Nous sommes tous égaux, nous sommes tous Un, tu n’as pas à performer, ni à changer le monde, ni à sauver qui que ce soit. Tu n’as qu’à être pleinement Toi et à laisser briller ta lumière.

Reste ! Malgré toutes tes croyances limitantes, toutes tes blessures du passé, toutes tes peurs du futur, reste ici dans le moment présent. Ce moment présent est le seul endroit où tu peux tout guérir, où tu peux tout réaliser, à condition de lui être totalement présent.

Reste ! Observe, accueille et écoute. Car il n’y a qu’un seul Toi et le monde a besoin de ta Lumière.

Reste ! Ne t’abandonne jamais, ne te fuis pas, reste avec Toi, quoi qu’il arrive.

Diane Gagnon

Un bien profond se cache même dans la situation la plus inacceptable et la plus pénible en apparence, et tout désastre renferme le germe de la grâce.
Au cours de l’histoire, des hommes et des femmes ont, devant une grande perte, une maladie, une incarcération ou une mort imminente, accepté ce qui semblait inacceptable, découvrant ainsi « la paix insondable ».
Accepter l’inacceptable est la plus grande source de grâce en ce monde.
Dans certaines situations, toutes les réponses et les explications échouent. La vie n’a plus aucun sens. Ou quelqu’un en détresse vous demande de l’aide et vous ne savez pas que faire ou dire.
Lorsque vous acceptez pleinement de ne pas savoir, vous cessez de lutter pour trouver des réponses dans les limites du mental, et c’est alors qu’une intelligence plus vaste peut agir par votre intermédiaire. Même la pensée est susceptible d’en bénéficier, car l’intelligence plus vaste peut y affluer pour l’inspirer. Parfois, lâcher prise signifie cesser de comprendre et se sentir à l’aise dans le fait de ne pas savoir.
Eckhart Tolle

L’être humain est une auberge

Chaque matin un nouvel arrivant

Une joie, une déprime, une bassesse

Une prise de conscience momentanée arrive

Tel un visiteur inattendu.

Accueille-les et reçois les tous

Même s’il s’agit d’une foule de regrets

Qui d’un seul coup balaye ta maison

Et la vide de ses biens.

Chaque hôte, traite-le avec respect

Peut-être te prépare-t-il

A quelque nouveau ravissement.

Les sombres pensées, la honte, la malveillance

Ouvre-leur la porte en riant

Et invite-les à entrer

Aie de la gratitude

Pour tous ceux qui arrivent

Car chacun a été envoyé

D’en haut comme guide

Rûmi

AIMER


Elle a dit : « Dis-moi quelque chose de beau »
Il lui a dit : (∂ + m) N° = 0
C’est l’équation de Dirac, et c’est la plus belle de toute la physique. Elle décrit le phénomène de l’entrelacement quantique, qui affirme que :
« Si deux systèmes interagissent entre eux pendant une certaine période de temps puis se séparent, nous pouvons les décrire comme deux systèmes différents, mais d’une manière subtile, ils deviennent un système unique.
Ce qui arrive à l’un continue à affecter l’autre, même à distance de kilomètres ou d’années-lumière. « 
C’est l’entrelacement quantique ou la connexion quantique. Deux particules qui, à un moment ou à un autre, ont été unies, sont toujours en quelque sorte liées.
Peu importe la distance entre les deux, même s’ils se trouvent à des extrêmes opposés de l’univers. La connexion entre elles est instantanée.
C’est la même chose qui se passe entre deux personnes, un lien que seuls les êtres vivants peuvent expérimenter.
C’est la façon dont fonctionne cette relation que nous appelons l’Amour.

(Auteur inconnu)


Qui prend aujourd’hui la peine de prévenir les jeunes couples que la traversée d’une relation d’amour est une affaire périlleuse ?
L’illusion que la relation doit rester gratifiante distille un poison.
Or, prendre conscience que bâtir un amour est une œuvre difficile ne constitue pas une raison de ne pas l’oser ! Tout au contraire ! Que serait une vie où l’on ne tenterait pas le plus haut, le plus ardu, sinon une esquive et un rendez-vous manqué ?
Oui, « l’autre » est une aventure périlleuse. Il est là pour m’accoucher de mes démons et de mes ombres. Aussi court-il le risque de devenir l’écran de projection de tout mon mal-être.
Il est par excellence cet « empêcheur de tourner en rond » qui m’arrache à ma ronronnante identité, à l’enfermement qui sans lui me guettait ; il va faire brèche en moi, c’est à dire me mettre en vie et en métamorphose.
Le drame contemporain, c’est la fuite des couples devant toute irritation et toute crise. Dès que cesse l’agrément d’être ensemble, beaucoup prennent leurs jambes à leur cou, ignorant que le plus beau de l’aventure va tout juste commencer : la construction d’un amour adulte. »

Christiane Singer

La capacité d’être seul est la capacité d’aimer. Cela peut sembler paradoxal pour vous, mais ça ne l’est pas. C’est une vérité existentielle : seules les personnes qui sont capables d’être seules sont capables d’amour, de partage, d’aller au plus profond du cœur de quelqu’un d’autre, sans posséder l’autre, sans devenir dépendant de l’autre, sans réduire l’autre à une chose, et sans devenir accro à l’autre. Ils permettent la liberté absolue pour l’autre, car ils savent que si les autres partent, ils seront aussi heureux qu’ils le sont aujourd’hui. Leur bonheur ne peut pas être pris par les autres, parce qu’il n’est pas donné par les autres.

 Osho


Ce n’était pas cette fusion que connaissent les amants à leurs débuts et qui est un état irréel et destructeur. Il y avait dans l’amplitude de ce lien quelque chose de musical et nous y étions tout à la fois ensemble et séparés, comme les deux ailes diaphanes d’une libellule. Pour avoir connu cette plénitude, je sais que l’amour n’a rien à voir avec la sentimentalité qui traîne dans les chansons et qu’il n’est pas non plus du côté de la sexualité dont le monde fait sa marchandise première — celle qui permet de vendre toutes les autres. L’amour est le miracle d’être un jour entendu jusque dans nos silences, et d’entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse.

Christian Bobin.



Je n’ai pas besoin de toi, j’ai envie d’être avec toi.
Je n’ai pas d’espaces vides à remplir, j’ai des espaces à partager.
Je ne m’attends pas à ce que tu me rendes heureuse, je veux sourire de ta joie et te faire sourire de la mienne. Je ne suis pas à toi et tu n’es pas à moi.
Je suis complet(e) même sans toi, tu es parfait(e) même sans moi.
Je ne mourrai pas si tu pars, tu n’arrêteras pas d’être heureux(se) si je pars.
Je ne te charge pas de la responsabilité de ma satisfaction personnelle,
Je t’accueille comme miroir et messager, je t’offre mes yeux pour enquêter dans les tiens.
Je ne t’attache ni ne me laisse pas attacher par le besoin d’être aimé(e), par la peur de l’abandon. Je ne suis pas seul(e) sans toi, tu n’es pas perdu(e) sans moi.
Nous sommes deux merveilleux et précieux univers, complets, parfaits, qui se rencontrent pour créer de nouveaux mondes.
Je ne fermerai pas les portes et les fenêtres pour te garder à côté de moi, je ne te laisserai pas limiter mon vol.
J’honore ta liberté en choisissant la mienne chaque jour.
Emanuela Pacifi


Tellement de gens souffrent de solitude et souhaitent ardemment rencontrer l’âme sœur pour vivre le grand amour.

Et pourtant, le chemin est souvent long avant d’y arriver ! Nous aimerions trouver rapidement la personne qui nous fera à nouveau conjuguer le verbe aimer au présent. Pourtant, nous avons de la difficulté à nous aimer nous-mêmes. Nous nous sentons dans l’urgence de tomber amoureux, alors que la prémisse de base pour être en amour est d’abord de s’aimer soi-même. Cela signifie s’aimer suffisamment pour ne pas se perdre lorsque nous sommes en amour. Combien de gens, après une séparation, ne se rappellent même plus quel genre de musique ils aiment, quelles activités ils préféraient avant d’adopter celles de leur conjoint/e, qui étaient leurs amis/es ? Se perdre dans la relation avec l’autre, c’est se désidentifier soi-même pour s’identifier complètement à l’autre. C’est s’oublier dans notre entièreté pour devenir une partie de l’être aimé : c’est aussi l’une des manières les plus sûres pour que la relation ne survive pas, ni même qu’elle commence à poindre. En nous oubliant pour plaire à l’autre, nous lui faisons porter un poids trop lourd pour qu’il ou elle puisse respirer librement. Et nous nous oublions nous-mêmes. Prenons le temps d’apprendre à nous aimer, peu importe le temps que cela nous prendra. C’est une étape essentielle pour être heureux, que ce soit en amour ou dans la solitude. Quand nous nous aimons vraiment, nous demeurons nous-mêmes dans toute relation. Et c’est pour cette raison que nous sommes alors véritablement aimés. Pas pour ce que nous tentons de devenir pour plaire, mais pour ce que nous sommes vraiment, dans notre authenticité, notre vulnérabilité, notre simplicité. Aimer sans se perdre, c’est s’aimer assez soi-même pour demeurer entier en tout temps.

Diane Gagnon


Que veux- tu que je t’écrive ? Que veut- tu que je te dise ? Je suis plein de toi. Depuis plus de onze ans, n’as-tu pas mon souffle, mon sang, ma vie ? Que puis-je t’apprendre que tu ne saches ? N’es-tu pas au commencement et à la fin de toutes mes pensées ? 0 ma bien-aimée, il me semble que tu es devenue moi-même, et que quand je te parle, je parle à mon âme. – Lis donc ce qui est en moi et vois comme je t’aime.
Tu as été longtemps ma joie ; maintenant tu es ma consolation. Ton regard est si charmant, ton sourire est si ineffable et si doux, tu répands autour de toi un tel rayonnement de grâce, de dévouement et d’amour que j’oublie mon deuil et que je sors de ma nuit en te regardant ! Tout frappé et tout brisé que je suis, il me semble, quand je suis près de toi, qu’il peut encore entrer un peu de lumière dans mes yeux et un peu de bonheur dans mon âme ! – Je t’aime, mon pauvre ange ! Tu as tous les trésors qu’une femme peut avoir dans le cœur et dans l’esprit. Tu es riche, va ! Tu t’es élevée par le plus noble amour à la plus haute vertu.
Toi qui m’as ôté tant de jours de deuil, toi qui m’as fait tant de jours de fête, aie un jour de fête aujourd’hui ! Sois heureuse comme tu es bénie ! Sois heureuse comme tu es bonne ! Sois heureuse comme tu es aimée ! Ecarte de ton beau front et de ton grand cœur les petits chagrins du moment, les ombres, les nuages qui passent ! Tu mérites le ciel. Je voudrais que Dieu te le donnât sans t’ôter à moi ! Qu’il te fît ange en te laissant femme ! – Je t’aime !         Lettre de Victor Hugo à Juliette Drouet.

« C’est très important, sais-tu, de s’aimer soi-même, car on ne peut donner que ce que l’on possède. Celui qui ne s’aime pas ne saura jamais vraiment aimer : il ne cessera de mendier l’attention et la reconnaissance des autres. C’est ainsi que naissent la jalousie et la possessivité. C’est bien souvent parce qu’on manque d’amour et d’estime de soi qu’on a peur, de manière presque maladive, de perdre l’amour des autres. »
Frédéric Lenoir.



Sans amour, il n’y a pas de poésie dans la vie
« Chaque fois que tu es amoureux, tu es saisi d’une peur plus forte que la mort. C’est pourquoi l’amour a disparu du monde. Le phénomène d’un amour qui nous envahit est rare, très rare. Ce que tu appelles l’amour est juste une béquille : tu l’as inventée parce qu’il est tellement difficile de vivre sans amour. C’est difficile, parce que sans amour, la vie n’a aucun sens, elle est dénuée de signification.
Sans amour, la vie n’a pas de poésie. Sans amour, l’arbre existe, mais il ne fleurit jamais. Sans amour, tu ne peux pas danser, tu ne peux pas célébrer, tu ne peux pas être reconnaissant, tu ne peux pas prier. Sans amour, les temples ne sont que des maisons ordinaires ; avec l’amour, une maison ordinaire est transformée, transfigurée en temple. Sans amour tu n’es qu’une possibilité, un geste vide. Avec l’amour, tu deviens pour la première fois important. Avec l’amour, ton âme se réveille pour la première fois. L’ego se retire, mais l’âme se réveille…
Se tourner vers l’amour, c’est aller à l’abîme. On commence à vaciller, à se sentir mal à l’aise. Va sur les hauteurs de l’Himalaya et regardes-en bas vers la vallée ; cette vallée c’est le néant. Quand tu regardes en bas la vallée de l’amour, une peur terrible te saisit. Tu es presque paralysé : tu ne peux pas t’échapper, tu ne peux pas sauter. Tu trembles simplement d’une peur infinie. Que faire ? Reculer est impossible, car l’amour t’attire : l’amour en appelle à ta profondeur, l’amour en appelle à ton avenir, l’amour en appelle à ton potentiel ; l’amour te donne un aperçu de ce que tu peux être. Tu ne peux pas t’en échapper, et tu ne peux pas sauter, le coût en serait trop élevé. Tu devrais te laisser tomber, et tout ce que tu avais pensé être toi : ton image, ton passé, ton identité.
Mais je te le dis, c’est juste avant le saut que le coût à l’air trop élevé. Une fois que tu as sauté… alors tu sais que tout ce que tu as abandonné n’est rien, et que ce que tu as atteint est infiniment précieux. Laisse-moi t’expliquer un paradoxe: l’amour exige que tu laisses tomber ce que tu n’as pas, et l’amour t’offre ce que tu as déjà. L’amour demande que tu te débarrasses de ce que tu n’as pas. »
Osho


« Le monde ne tient debout que par la conspiration de l’amour. Tout ce qui fait du bruit autour de nous dans le vrombissement des actualités, délimite l’exact périmètre de ce qui n’est pas très important. Si la terre tourne, c’est grâce à ces milliers de gestes d’amour que font des milliers d’hommes et de femmes inconnus et qui renouvellent ce matin le pacte entre la terre et le ciel – malgré tout ! Chaque matin, les hommes et les femmes qui prennent soin de la parcelle du réel qui leur est confiée – leurs enfants, leurs jardins, leurs maisons, leurs enclaves, leurs lieux de travail, « sont en train de sauver le monde sans le savoir » ! (Borges).
Il n’y a qu’à poursuivre cette prodigieuse respiration de la vie – quoiqu’il advienne – jour après jour. Il n’y a qu’à continuer d’aimer de toutes les manières imaginables tout ce qui nous rencontre – sans nous lasser – sans espérance et sans désespérance – aimer seulement.
« Les gens me disent d’être sage. Toi tu me dis d’être fou ». Cette prière de Charles de Foucauld ne m’a jamais quittée. Je l’avais cousue, enfant, dans l’ourlet de ma jupe. Soyons fous. Soyons ces despérados de l’espoir, ces chevaliers de l’impossible.
Tenter ce qui paraît impossible est la seule chose qui soit à ma mesure !
Laissons tout le reste aux fonctionnaires de l’ordre établi, aux comptables des petits gains, aux gardiens des petits cimetières. Ce n’est pas notre affaire ! Il n’y a rien à craindre : dans chaque regard que je rencontre, je perçois cette force intacte qui attend d’être reconnue pour surgir. Cette dimension rayonnante qui nous habite tous. Le monde rayonne. Le monde est sauvé depuis longtemps.
Que cette nouvelle traverse les murs des prisons ! Faisons œuvre de contagion.

Christiane Singer


 » L' »amour » ou ce que nous croyons être l’amour, avant que n’ait eu lieu l’empoignade, la friction, le corps à corps avec la création, la lutte avec l’ange, la confrontation avec l’ombre qui nous habite, cet amour-là n’est que le royaume de la mièvrerie.
Ce que j’appelle amour est entier dans cette phrase d’un rabbin rescapé d’un camp de la mort : « La souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l’amour. »
Si cette phrase nous atteint de plein fouet, c’est que nous sentons bien combien nous sommes loin des représentations, du décorum de l’âme. L’amour est ce qui reste quand il ne reste plus rien.
… Il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être. »
Christiane Singer


Selon le bouddhisme, il y a quatre composantes de l’amour véritable :
1/ Maitrî, qui peut se traduire par bonté aimante, bienveillance.
La bonté aimante n’est pas seulement la volonté de rendre une personne heureuse, d’offrir de la joie à cette personne aimée.
C’est la capacité d’offrir de la joie, du bonheur, à la personne que vous aimez ; car même si vous avez l’intention de l’aimer, votre amour peut faire souffrir cette personne.
Il faut de l’entraînement pour pouvoir aimer correctement ; et pour pouvoir offrir du bonheur, de la joie, vous devez pratiquer le regard profond dirigé vers cette personne-là.
Parce que si l’on ne comprend pas la personne, on ne peut pas l’aimer correctement.
La compréhension est l’essence de l’amour.
Si l’on ne peut pas comprendre, on ne peut pas aimer. Tel est le message du Bouddha.
Si le mari, par exemple, ne comprend pas les difficultés les plus profondes de sa femme, son aspiration la plus profonde, s’il ne comprend pas sa souffrance, il ne pourra pas l’aimer comme il faut.
Sans compréhension, l’amour n’est pas une chose possible.
Comment faire pour comprendre une personne ?
Il faut avoir du temps, il faut pratiquer le regard profond dirigé vers cette personne.
Il faut être là, attentif, il faut observer, il faut regarder.
Et le fruit de ce regard profond s’appelle la compréhension.
L’amour est une chose véritable s’il est fait d’une substance appelée compréhension.

2/ La deuxième composante de l’amour véritable est la compassion : karunâ.
Ce n’est pas seulement la volonté de soulager la douleur chez une autre personne, mais la capacité de le faire.
Il faut pratiquer le regard profond pour bien comprendre la nature de la souffrance de cette personne, afin de pouvoir l’aider à se transformer
La connaissance, la compréhension sont toujours à la base de la pratique.
La pratique de la compréhension, c’est la pratique de la méditation.
Méditer, c’est regarder profondément dans le cœur des choses.

3/ La troisième composante de l’amour véritable, c’est la joie : muditâ.
S’il n’y a pas de joie dans l’amour, il ne s’agit pas d’amour véritable.
Si l’on souffre tout le temps, si l’on pleure tout le temps et si l’on fait pleurer celui ou celle que l’on aime, ce n’est pas véritablement de l’amour, c’est même son opposé.
Si dans votre amour il n’y a pas de joie, vous pouvez être certain qu’il ne s’agit pas d’amour véritable.

4/ La quatrième composante est upékshâ, l’équanimité, ou bien encore la liberté.
Dans l’amour véritable, on obtient la liberté. Quand on aime, on offre la liberté à celui ou à celle qu’on aime.
Dans le cas contraire ce n’est pas de l’amour véritable.
Il faut aimer de telle sorte que la personne aimée se sente libre, non seulement autour d’elle mais aussi à l’intérieur. « Chéri(e), as-tu assez d’espace dans ton cœur et autour de toi ? »
Voilà une question intelligente pour vérifier si votre amour est une chose véritable. »
 Aubery Vinciane

L’INTIMITE


 » Les gens pensent que l’intimité c’est le sexe. Mais l’intimité concerne la vérité. Lorsque vous réalisez que vous pouvez dire votre vérité à quelqu’un, lorsque vous pouvez vous montrer à lui/elle tel(le) que vous êtes réellement, et que sa réponse est : « Tu es en sécurité avec moi », c’est cela l’intimité. »
Christiane Singer.



L’excitation est grisante je le reconnais. Quand elle monte en moi je peux sentir dans mes veines ce flot intense d’adrénaline qui m’active et me pousse à passer à l’action sans perdre un instant. Rapidement mon souffle va se raccourcir, mon cœur s’accélérer. Bientôt c’est tout mon corps qui va s’emballer pour mettre en mouvement cette énergie ainsi mobilisée.
Cette activation du corps est vraiment puissante. Quand elle m’emporte, je peux sentir à quel point je suis biologiquement conditionné à prendre le chemin le plus court. Toute mon énergie se trouve alors canalisée, dirigée vers l’accomplissement du programme écrit dans mon ADN. Pour moi ça donne l’équation suivante : plus je donne libre cours à mon excitation et plus je m’engage dans le programme (standardisé et répétitif) prévu pour la reproduction de l’espèce.
Transposé dans l’action cela prend la forme d’un point de bascule où l’excitation me submerge telle une vague qui va rapidement m’emporter vers cette même finalité. Avec le recul je comprends mieux pourquoi elle me demandait de sortir de cette course à l’excitation pour rester avec elle dans cet instant qui existe en amont du point de bascule.
Dans ses mots de femmes elle me disait : « j’ai l’impression que n’importe quelle femme pourrait me remplacer ! » Difficile à entendre mais ô combien révélateur de la déconnexion qui accompagne ce point de bascule où l’automatique prend le relais… En cultivant ma qualité de présence, en respirant profondément, j’ai découvert qu’il est possible de tenir à distance ce point de bascule – ce moment où je vais courir vers la fin – et de choisir un autre chemin.
À partir de là un autre univers s’ouvre aux amants. Ils peuvent à présent surfer sur les vagues tout en restant connectés l’un à l’autre par le corps, par le cœur et par le regard. Là, existe un espace où le temps se dilate, où les mots se transforment en musique, où les cœurs se parlent en silence et entrent en résonance.
Jean-Philippe Ruette



« On nous a fait un lavage de cerveau pour nous faire croire que le « noyau central » des hommes est leur force sexuelle et que pour les femmes c’est leur cœur qui l’est.
Or, c’est le contraire qui est vrai et cela a été gardé secret pendant des millénaires.
Le véritable pouvoir des femmes est leur énergie sexuelle.
La véritable force des hommes est leur cœur.
Nous avons besoin d’une connexion avec la « Grande Mère », avec le physique, avec la Terre.
Cette connexion s’éveille maintenant à travers nos utérus, nos organes sexuels et notre énergie.
Les hommes peuvent apprendre à se reconnecter avec leur cœur.
Ils ont été programmés pendant des millénaires pour être des guerriers, pour se battre, et non pour ressentir.
Les hommes ont peur de plonger dans l’ouverture de blessures qu’ils ne savaient même pas qu’ils avaient…
Ils se sont tellement habitués à vivre à partir de leur chakra sexuel inférieur qu’ils portent avec eux la douleur et les blessures de nombreuses vies.
Les femmes se sont tellement habituées à vivre à partir de leur cœur et de leurs émotions qu’elles ont réprimé leur énergie sexuelle.
Elles aussi portent avec elles les blessures de nombreuses vies et générations.
Si, en tant qu’homme, vous ne pouvez pas fournir à votre femme ce dont elle a besoin sexuellement et physiquement, y compris la protection, la stabilité et un sentiment d’ancrage, elle vous quittera.
Si, en tant que femme, vous ne pouvez pas donner à un homme éveillé toute la guérison, le soutien et un endroit sûr pour guérir son cœur, il vous quittera.
Cela semble très dramatique, mais c’est ce qui arrive en pratique à de nombreux couples qui s’éveillent et qui sont incapables de se sentir bien à travers leurs propres parts d’enfant et leurs blessures, et qui sont incapables de se soutenir mutuellement de manière appropriée sur ce chemin.
En essence, personne ne peut faire le travail à votre place.
Mais la véritable guérison se produit lorsque la dynamique malsaine entre l’homme et la femme peut être réparée…
Et c’est une sacrée tâche après des millénaires de programmation.
Il faut prendre conscience de ces blessures, assumer sa propre responsabilité et être capable de se connecter avec un partenaire qui est également engagé dans la guérison,
La transformation et la réalisation de soi et libérer une bonne dose de relâchement et d’humour de temps en temps.
Lorsque l’homme et la femme peuvent se tenir debout dans leur propre pouvoir et se connecter à partir de là, une formidable chimie et une grande profondeur peuvent surgir.
La puissance masculine apparaît lorsque l’homme a pleinement accès à son cœur, ose ressentir les douleurs les plus profondes et ose ainsi ouvrir son cœur à lui-même, à sa bien-aimée et au monde.
Pour la femme, il s’agit de restaurer son énergie utérine et sexuelle, d’oser la ressentir pleinement et de l’exprimer… »
Thierry Caillon

L’AUTRE et MOI-MÊME


Je n’ai pas besoin de toi, j’ai envie d’être avec toi.
Je n’ai pas d’espaces vides à remplir, j’ai des espaces à partager.
Je ne m’attends pas à ce que tu me rendes heureuse, je veux sourire de ta joie et te faire sourire de la mienne.
Je ne suis pas à toi et tu n’es pas à moi.
Je suis complète même sans toi, tu es parfait même sans moi.
Je ne mourrai pas si tu pars, tu n’arrêteras pas d’être heureux si je pars.
Je ne te charge pas de la responsabilité de ma satisfaction personnelle,
Je t’accueille comme miroir et messager.
Je ne t’attache ni ne me laisse pas attacher par le besoin d’être aimée, par la peur de l’abandon.
Je ne suis pas seule sans toi, tu n’es pas perdu sans moi.
Nous sommes deux merveilleux et précieux univers, complets, parfaits, qui se rencontrent pour créer de nouveaux mondes.
Je ne fermerai pas les portes et les fenêtres pour te garder à côté de moi, je ne te laisserai pas limiter mon vol.
J’honore ta liberté en choisissant la mienne chaque jour.
Emanuela Pacifi


Laisse partir les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.
C’est la chose la plus difficile que tu auras à faire dans ta vie et ce sera aussi la chose la plus importante.
Arrête d’avoir des conversations difficiles avec des gens qui ne veulent pas changer.
Cessez d’apparaître pour les personnes qui n’ont aucun intérêt à votre présence.
Je sais que ton instinct est de tout faire pour gagner l’appréciation de ceux qui t’entourent, mais c’est une impulsion qui vole ton temps, ton énergie, ta santé mentale et physique.
Lorsque vous commencez à vous battre pour une vie avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à vous suivre à cet endroit.
Cela ne signifie pas que vous devez changer ce que vous êtes, cela signifie que vous devez laisser partir les gens qui ne sont pas prêts à vous accompagner.
Si vous êtes exclu, insulté, oublié ou ignoré par les gens à qui vous offrez votre temps, vous ne vous rendez pas service en continuant à leur offrir votre énergie et votre vie.
La vérité c’est que tu n’es pas pour tout le monde et tout le monde n’est pas pour
C’est ce qui rend si spécial quand tu rencontres des gens avec qui tu as de l’amitié ou de l’amour partagé.
Tu sauras à quel point c’est précieux parce que tu as vécu ce qui ne l’est pas.
Il y a des milliards de personnes sur cette planète et beaucoup d’entre elles vont les trouver à votre niveau d’intérêt et d’engagement.
Peut-être que si tu arrêtes de venir, ils ne te chercheront pas.
Peut-être que si tu arrêtes d’essayer, la relation prendra fin.
Peut-être que si vous arrêtez d’envoyer des messages, votre téléphone restera sombre pendant des semaines.
Cela ne veut pas dire que tu as ruiné la relation, ça veut dire que la seule chose qui la tenait était l’énergie que toi seul donnais pour la maintenir.
Ce n’est pas de l’amour c’est de l’attache
C’est donner une chance à ceux qui ne le méritent pas !
Tu mérites tellement plus.
La chose la plus précieuse que vous ayez dans votre vie est votre temps et votre énergie, car les deux sont limités.
Aux gens et aux choses que vous donnez votre temps et votre énergie, définira votre existence.
Lorsque vous réalisez cela, vous commencez à comprendre pourquoi vous êtes si impatient lorsque vous passez du temps avec des personnes, des activités ou des espaces qui ne vous conviennent pas et ne doivent pas être près de vous.
Vous commencerez à réaliser que la chose la plus importante que vous puissiez faire pour vous-même et pour tous ceux qui vous entourent, est de protéger votre énergie plus férocement que tout autre chose.
Faites de votre vie un refuge sûr, où seules les personnes « compatibles » avec vous sont autorisées.
Tu n’es pas responsable de sauver qui que ce soit.
Tu n’es pas responsable de les convaincre de s’améliorer.
Ce n’est pas ton travail d’exister pour les gens et de leur donner ta vie !
Tu mérites de vraies amitiés, de vrais engagements et un amour complet avec des gens en bonne santé et prospères.
La décision de prendre de la distance avec des personnes nuisibles te donnera l’amour, l’estime, le bonheur et la protection que tu mérites.

Julien Blondiau

Tu peux te croire guéri et complet parce que tu as pris le temps de t’aimer toi-même et de t’isoler mais c’est faux.
Qu’il est facile dans ta solitude de te sentir zen, tranquille, aimant et accompli. Ceci n’est qu’une illusion.
L’autre viendra un jour ou l’autre te montrer que tu avais tort. Il appuiera exactement là où il doit appuyer, il appuiera sur tout ce que tu as encore à laisser tomber, à transformer, il appuiera sur les reliques du passé que tu pensais terminées, il appuiera sur tout ce que tu n’as pas voulu changer jusqu’à maintenant et ça va swinguer. Tu risques fort de te retrouver face à tout ce que tu avais voulu enfuir et cacher.
Ce n’est qu’en nous confrontant à l’autre que nous grandissons.
Certainement pas en fuyant et en se terrant.
Seul l’amour a cette capacité infinie de nous faire bouger, de sortir de notre zone de confort, de quitter nos ombres et de nous motiver à ouvrir enfin nos cœurs.
L’amour de soi-même, soit, mais aussi et surtout l’amour que nous pouvons éprouver pour quelqu’un et que celui-ci peut éprouver pour nous.
Sans l’autre, je suis un ramassis d’illusions figée dans mes croyances erronées.
Diana Becker

Dans la tribu Babemba de l’Afrique du Sud, lorsque quelqu’un fait quelque chose de nuisible, la tribu place la personne au centre du village entourée de sa communauté.
Pendant deux jours, tous les membres rappellent à la personne toutes les choses merveilleuses qu’elle a accomplies. Cette tribu croit que chaque être humain est foncièrement bon : chacun de nous ne désire que la sécurité, l’amour, la paix et le bonheur.
Mais parfois, les gens font des erreurs et la communauté les voit comme un appel à l’aide.
Ils s’unissent alors pour le soutenir, l’aider à renouer avec sa vraie nature, pour lui rappeler qui il est vraiment, jusqu’à ce qu’il se souvienne parfaitement de la vérité dont il avait été temporairement débranchée : «Je suis bon ».
Shikoba Nabajyotisaikia


Les reproches sont toujours difficiles à recevoir.
Certes, si nous sommes ouverts, nous pouvons accepter une certaine critique constructive qui nous aidera à nous améliorer ou à corriger un trait de caractère moins agréable. Avec certains amis, lorsque la communication est authentique, nous pouvons pratiquement tout nous dire car nous savons que tout est dit pour le bien de l’autre, et non pas pour notre bénéfice, et vice versa.
Par contre, avec d’autres personnes, parfois des amis aussi, les commentaires ne sont définitivement pas énoncé pour notre bien-être mais pour celui de la personne qui les dit. Ainsi, si l’autre nous reproche de ne pas être assez disponible pour lui, ce n’est pas notre bien qu’il cherche, mais plutôt sa satisfaction à lui. C’est la principale différence entre un commentaire et un reproche : l’intention derrière la remarque, le but poursuivi par l, énoncé de ce qui nous est reproché.
Un critique constructive ne sert que la personne qui la reçoit, un reproche ne sert que la personne qui l’émet.
Un reproche est toujours une tentative de contrôle sur l’autre.
Un reproche nous met sur la défensive automatiquement, tandis qu’un commentaire constructif, bien que dérangeant, nous fait plutôt réfléchir.
Le seul but visé par la personne qui nous fait un reproche c’est de nous amener à agir comme elle voudrait que nous agissions. Tandis que le but visé par la personne qui nous fait un commentaire constructif est de nous faire réfléchir à ce qui serait sans doute mieux pour notre bien. Ainsi, nous pourrions dire à une amie de travailler moins et de mieux prendre soin d’elle parce que nous tenons à elle. Mais si nous lui reprochons de trop travailler et de ne pas avoir assez de temps pour nous, alors c’est un reproche et c’est à nous que nous pensons, pas au bien de l’autre même si, pour nous donner bonne conscience, nous tentons de le faire croire!
Les reproches ne sont jamais utiles, peu importe la relation, car ils ne cherchent pas de solutions, ils cherchent à assujettir l’autre aux besoins de la personne qui fait le reproche. Ils sont préjudiciables à toute relation car ils émergent du négatif, pas du positif. Ils peuvent aussi être une manière de culpabiliser l’autre pour avoir du pouvoir sur lui.
Les reproches sont un terrible manque de maturité.
Une relation saine et mature ne fait jamais de reproches. Au contraire, elle encourage, supporte, comprend et parfois dit les choses difficiles, fait des remarques dérangeantes mais toujours pour le bien de l’autre, sans chercher à le contrôler. On peut dire ce qui nous dérange, mais sans en faire de reproche, juste en exprimant clairement notre souhait, comme par exemple : « j’aurais le goût de passer plus de temps avec toi, crois-tu que ce serait possible ? » C’est bien différent de « tu n’as jamais de temps pour moi ! »
Au lieu de reproches, exprimons nos besoins clairement et avec Amour. Et si nous recevons trop de reproches, il est aussi de notre devoir d’exprimer à la personne concernée que notre bureau de réception des reproches est définitivement fermé !
Ça suffit les reproches .
Diane Gagnon

 Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
– S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il.
– Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
– On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
– Que faut-il faire? dit le petit prince.
– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près…
Le lendemain revint le petit prince.
– Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites.
– Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince.
– C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche:
– Ah! dit le renard… Je pleurerai.
– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Bien sûr, dit le renard.
– Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
– Bien sûr, dit le renard.
– Alors tu n’y gagnes rien !
– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta:
– Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. Le petit prince s’en fut revoir les roses:
– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.
Et il revint vers le renard:
– Adieu, dit-il…
– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Antoine de Saint-Exupéry

Il est venu le temps de laisser les autres, amis, conjoint, enfants, avancer à leur rythme, sans te sentir coupable de ne pouvoir les réveiller, de ne pas les amener à voir qu’une autre façon de vivre et de penser, existe.
Tu ne connais pas le choix de l’âme de l’autre, qui est différent du tien. Rien ne t’oblige à chercher à sauver l’autre, même si tu sais que son âme est belle. Autorise-le à être ce qu’il choisit.
En voulant sauver l’âme de l’autre, tu rentres dans le triangle infernal, tu es encore victime de la responsabilité que, seul, tu t’es imposé. Tu l’empêche de vivre son choix d’âme.
Lâche le contrôle sur l’âme des autres, que cela soit tes enfants, ton entourage. Chaque âme a un processus à faire, un chemin d’évolution choisi et s’il ne correspond pas à tes désirs, laisse-les vivre ce qui est nécessaire à leur âme. Lâche le contrôle.
En voulant amener l’autre à prendre le chemin de la lumière, qui te semble, à toi bon, tu n’acceptes pas le choix de son âme, tu ne la laisses pas vivre son expérience.
Libère-toi, maintenant, de toutes obligations de sacrifices, de soumissions, envers les autres, en avançant seul s’il le faut, en étant plus dans l’acceptation de son unicité.
Il est temps de purifier les obligations que tes parents, la société, toi-même, on mit en place et qui font partie de ta vie. Tu n’es pas obligé de vivre et de côtoyer des personnes toxiques pour toi, il n’y a aucune obligation à rester dans le sacrifice de ta vie pour sauver les autres. Ce n’est pas ta responsabilité.
Ne te sens plus dans l’obligation d’être bien tout le temps, de dire oui à tout, d’accepter de ne pas prendre du temps pour toi. Tu as créé cette situation, prend conscience de cela et si on ne valorise pas ta présence, laisse-les profiter de ton absence.
Il est temps de te sevrer de la dépendance des obligations, libère tous les contrats, toutes les promesses que tu as fait par obligation inconsciente.
Laisse ton âme et celle des autres vivre ce qui est à vivre pour chacun.
Monique Damel


Un anthropologue a offert un jeu aux enfants d’une tribu africaine primitive.
Il a placé un panier de délicieux fruits près d’un tronc d’arbre et leur a dit :  » Le premier qui atteint l’arbre aura le panier de fruits « .
Quand il leur a donné le signal de départ, il a été surpris qu’ils marchent ensemble, la main dans la main, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’arbre et ils partagent les fruit.
Quand il leur a demandé pourquoi vous aviez fait cela, alors que l’un de vous pouvait obtenir le panier que pour lui.
Ils ont répondu avec étonnement :  » Ubuntu « 
Autrement dit, comment l’un de nous peut-il être heureux alors que les autres sont misérables.
 » Ubuntu  » dans leur civilisation signifie:  » Je suis, parce que nous sommes « .
Cette tribu primitive connaît le secret du bonheur perdu dans toutes les sociétés transcendantes, qui se considèrent comme des sociétés civilisées.

GUERIR et PARDONNER

 Sous chaque “maladie” se trouve l’interdiction de faire quelque chose que nous désirons ou l’ordre de faire quelque chose que nous ne désirons pas.

Toute guérison exige la désobéissance à cet interdit ou à cet ordre. Et pour désobéir, il faut se débarrasser de la peur enfantine de ne plus être aimé, c’est à dire abandonné.

Cette peur entraîne un manque de conscience :

Celui qui en est affecté n’a pas conscience de ce qu’il est vraiment, car il essaye d’être ce que les autres attendent qu’il soit. S’il persiste dans cette attitude, il transforme sa beauté intime en maladie.

La santé ne se trouve que dans l’authenticité.

Pour parvenir à ce que nous sommes, il faut éliminer ce que nous ne sommes pas.

Le plus grand bonheur, c’est d’être ce que l’on est.

Alexandro Jodorowsky


90% des maladies sont le résultat de la peur subconsciente du corps. Dans la conscience ordinaire du corps il existe une angoisse plus ou moins cachée qui redoute les conséquences de la moindre perturbation physique. Elle peut se traduire par ces mots de doute sur l’avenir : « et que va‐t‐il arriver ? » C’est cette anxiété qui doit cesser. Cette anxiété est un manque de confiance en la Grâce Divine, le signe évident d’une consécration qui n’est ni parfaite ni complète.
Dans la pratique, pour venir à bout de cette peur subconsciente, à chaque fois qu’il en vient à la surface, la partie la plus éclairée de l’être doit convaincre le corps de la nécessité d’une entière confiance en la Grâce Divine, lui donner la certitude que la grâce œuvre toujours pour le mieux, en notre être aussi bien qu’en tous, et la détermination de se soumettre complètement et sans réserve à la Volonté divine.
Le corps doit savoir, et être convaincu, qu’il est d’essence divine et que si rien ne fait obstacle à l’œuvre du Divin, rien ne peut nous faire de mal; ce processus doit être répété avec constance, jusqu’à ce que toute récurrence de peur s’arrête. Et ensuite, même si la maladie réussit à se manifester, sa force et sa durée seront considérablement réduites jusqu’à ce qu’elle soit définitivement conquise.
Paroles de la Mère


« Vous devriez être votre propre médecin.
S’il n’y a pas de silence à l’intérieur, tous les médicaments et les meilleurs médecins sont vains.
L’esprit subconscient de l’homme moderne est aussi instable qu’un océan dans les vagues orageuses.
L’esprit subconscient plein d’impressions rend l’âme agitée.
Les émotions bouillissent alors comme une éruption volcanique.
Sans travailler sur les émotions, la spiritualité n’est qu’un château de cartes.
Et qu’est-ce qu’un homme sans tranquillité ?
Séparé de la grâce de Dieu, cherchez en vain le réconfort dans les choses matérielles. Mais ce n’est pas une consolation, mais un trou sans fond et à la fin il n’y a que du vide.
Quand l’âme devient une mer calme, la guérison commence.
Rappelez-vous, c’est la règle d’or.
La source de la plupart des maladies est dans l’esprit, donc l’esprit peut surmonter la plupart des maladies.
Nikola Tesla




′′ Guéris avec le soleil et les rayons de la lune. Avec le son de la rivière et la cascade. Avec le ventilateur de la mer et l’ailes des oiseaux.
Guéris avec de la menthe, du neem et de l’eucalyptus.
Lavande, romarin et camomille.
Serrez-vous avec le grain de cacao et une touche de cannelle.
Mettez de l’amour dans le thé à la place du sucre et prenez-le en regardant les étoiles.
Guéris avec les bisous que te donne le vent et les câlins de la pluie.
Soyez fort les pieds nus sur terre et avec tout ce qui en est né.
Soyez de plus en plus intelligent chaque jour en écoutant votre intuition, en regardant le monde avec l’œil de votre front.
Saute, danse, chante, pour que tu vives plus heureux.
Guérissez-vous, avec un bel amour, et souvenez-vous toujours… vous êtes le médicament « .

Maria Sabina

Les obstacles à la guérison comprennent le fait d’abandonner de vivre dans le passé, de cesser d’être une victime et la peur du changement.
 Diriger notre pensée et notre énergie sur notre passé se fait au détriment de nos cellules et de nos organes qui ont besoin d’énergie pour fonctionner et guérir.
 La guérison exige de vivre dans le présent et de récupérer l’énergie piégée dans nos traumatismes et dans nos blessures.
 La seule raison de nourrir et de garder le passé vivant, c’est l’amertume de ce qui s’est passé. Refuser de pardonner à un évènement ou à une personne du passé produit des fuites d’énergie. Le pardon guérit les fuites.
 Le pardon n’a rien à voir avec le fait de ne pas responsabiliser les autres pour les blessures qu’ils ont causées.
 Quand nous arrivons à voir un évènement douloureux de notre vie comme un message ou un défi plutôt que comme une trahison personnelle, l’énergie de vie liée à cet évènement reflue vers les circuits énergétiques de notre corps physique.
 Les gens ne guérissent pas parce qu’ils ne se sont pas libérés de l’illusion d’être une victime.
 La guérison exige souvent des changements de mode de vie, d’environnement et de relations.En cela, le changement peut être effrayant !
 Il est facile de rester dans un circuit d’attente, en affirmant que l’on ne sait pas quoi faire, alors que c’est rarement vrai.
 En fait, lorsque nous restons dans un circuit d’attente et que nous savons exactement ce qu’il faut faire, c’est que nous sommes terrifiés par le fait d’agir en conséquence.
 Le changement est effrayant, et le temps d’attente donne un sentiment de sécurité, alors que la seule façon d’acquérir véritablement ce sentiment de sécurité est d’entrer dans le tourbillon des changements et de se sentir vivant à nouveau.
 La guérison nécessite une action : manger correctement, l’exercice quotidien, dormir suffisamment, penser autrement, … produisent des changements sains dans le physique. Relâcher le passé, laisser tomber les emplois stressants ou les relations inappropriées sont des actions qui libèrent l’énergie du corps. Ce qui améliore l’une améliore l’autre, la puissance physique et l’Énergie sont intimement liées.

Maria de los Angeles Rodeiro



« Pardonner quelqu’un ne veut pas dire pardonner son comportement.
Ce n’est pas non plus oublier la façon dont il t’a blessé et même pas lui laisser te faire du mal.
Pardonner signifie faire la paix avec ce qui s’est passé.
Cela signifie reconnaître ta blessure, en te donnant la permission de la ressentir et de comprendre que cette douleur ne te sert plus à présent.
Ça veut dire laisser aller la douleur et le ressentiment pour pouvoir guérir et avancer. Le pardon est un cadeau à toi-même. C’est une décision, TA décision…Il te libère du passé et te permet de vivre dans le temps présent.
Quand tu te pardonnes et que tu pardonnes aux autres, tu deviens vraiment libre. Tu te détaches…
Pardonner signifie libérer un prisonnier et découvrir que ce prisonnier c’était toi. »
Padre Pio

Écoute… Respire une bonne bouffée d’air à pleins poumons… Que crois-tu qu’il se passe en faisant cela ? Un échange gazeux ? Si tu t’arrêtes là, tu n’as rien compris de ce que je t’ai suggéré de l’omniconscience et de l’omniprésence. En accomplissant cet acte, il advient d’abord que tu entres plus profondément en contact avec tout, non seulement dans l’espace proche qui t’entoure, mais avec celui de chaque point de ta planète. Tu crois que tu inspires ton air, ta vie ? C’est une erreur. Tu partages l’air et la vie des Japonais, des Suédois ou des Algériens, des plantes de la forêt amazonienne et aussi des taupes dans leurs galeries ! Je veux dire que tu entres en contact intime avec la surface de leur peau, les alvéoles de leurs poumons, puis avec les battements de leur cœur !
Et cela ne s’arrête pas là… Ecoute-moi encore. Tu caresses, du même coup, la vie qui foisonne à l’autre « bout » de l’univers, car il n’existe aucune coupure, aucune possibilité de rupture entre toi et tout ce qui est, sans limite d’espace ni de temps. Tu es conditionné à vivre une cassure, tu imagines et entretiens le précipice mais, en vérité, rien de cela n’est. La séparation est une pure invention de l’ignorance. De l’ignorance par manque d’amour. Car, ne l’oublie pas, celui qui aime, qui aime sans chercher ni à dominer, ni à posséder, prend aussitôt conscience de l’unité absolue de tout. Il objectivise le rêve des poètes, il en fait l’expérience directe. Il accouche du Un, de Dieu en lui.
Toutes les guérisons spontanées, ce que vous appelez des miracles, résultent de l’application directe d’une telle conscience d’unité. L’univers se souvient de tout dans sa forme parfaite et son équilibre harmonieux. Fais émerger le pont entre lui et l’une de ses cellules souffrantes, c’est-à-dire amnésique, et la maladie, l’aberration disparaissent aussitôt !
Voilà pourquoi la perfection de tout ce qui a existé, existe et existera est préservée dans la mémoire du Vivant et peut ressurgir instantanément par la magie d’un élan d’amour vrai. Ainsi, enfin, peut-on commencer à comprendre que seul le présent a des chances d’exister et de signifier quelque chose.

Daniel Meurois

LA TRANSCENDANCE



« Je préfère laisser mon esprit s’envoler librement, plutôt que d’être mis en cage par la religion. Devenez un bouddha, pas un bouddhiste ; devenez un Christ, pas un chrétien. L’un implique un état de conscience éveillé, l’autre une approche dogmatique de la vie. « 
« Dieu » est trop grand pour une seule religion. L’amour et la physique quantique sont ma religion. À un niveau, toutes les traditions religieuses ont le même but – transformer l’individu en un être positif. J’aime Jésus, j’aime Shiva, j’aime Krishna, j’aime Bouddha. Toutes les rivières mènent au même océan. « Je crois en Dieu, mais pas comme une chose, pas comme un vieil homme dans le ciel. Je crois que ce que les gens appellent Dieu est quelque chose en nous tous. ”
John Lennon



La laïcité française n’oppose pas la foi à l’incroyance. Elle ne sépare pas ceux qui croient que Dieu veille, et ceux qui croient aussi ferme qu’il est mort ou inventé. Elle n’a rien à voir avec cela. Elle n’est ni fondée sur la conviction que le ciel est vide ni sur celle qu’il est habité, mais sur la défense d’une terre jamais pleine, la conscience qu’il y reste toujours une place qui n’est pas la nôtre. La laïcité dit que l’espace de nos vies n’est jamais saturé de convictions, et elle garantit toujours une place laissée vide de certitudes. Elle empêche une foi ou une espérance de saturer tout l’espace. En cela, à sa manière, la laïcité est une transcendance. Elle affirme qu’il existe toujours en elle un territoire plus grand que ma croyance, qui peut accueillir celle d’un autre venu y respirer.
Christine Horvilleur


Ce qui compte c’est le spirituel, et le spirituel c’est le noyau sauvage, la pudeur affolée dont les religions ne sont qu’une piètre traduction, un apprivoisement.
L’esprit c’est le vent, les rafales de vent sur les dunes des phrases des livres saints. La grande, l’unique liberté. On voit passer l’esprit dans les yeux en flammes de quelques gitans, de quelques poètes, de nombreuses personnes simples et ignorées du monde, dont le rayonnement dans l’invisible est plus fort que celui d’une étoile à son apogée…
Est spirituel ce qui, en nous, ne se suffit pas du monde, ne s’accommode d’aucun monde. C’est quand le spirituel s’affadit qu’il devient du « religieux».
Je n’aime pas ceux qui parlent de Dieu comme d’une valeur sûre. Je n’aime pas non plus ceux qui en parlent comme d’une infirmité de l’intelligence.
Je n’aime pas ceux qui savent, j’aime ceux qui aiment.
Christian Bobin

LA PEUR


« Il n’y a pas plus grande, plus extraordinaire bénédiction que l’absence de journaux, l’absence de nouvelles sur ce que peuvent inventer les humains aux quatre coins du monde pour rendre la vie vivable ou invivable. Si seulement on pouvait éliminer la presse, quel grand pas en avant nous ferions, j’en suis sur ! La presse engendre le mensonge, la haine, la cupidité, l’envie, la suspicion, la peur, la malice. Qu’avons-nous à faire de la vérité, telle que nous la servent les quotidiens ? Ce qu’il nous faut, c’est la paix, la solitude, le loisir…
Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas voir de journal, ne pas entendre de radio, ne pas écouter de commérage, s’abandonner absolument, complétement à la paresse, être absolument, complètement indifférent au sort du monde, c’est la plus belle médecine qu’on puisse s’administrer.»

Henri Miller


« Un arbre qui tombe fait plus de bruit
que toute une forêt qui pousse. »
Nos actualités, nos informations ne sont faites que d’arbres qui tombent.
Le monde aurait disparu depuis bien longtemps si ceci était l’unique réalité.
Le monde tient debout par ce réseau d’amour que nous créons, vous et moi, chaque jour, et tous ces êtres qui, en cet instant, sont en train de faire quelque chose, des actes d’amour dans le monde, un regard de tendresse pour la terre qui nous entoure, pour la création.
Cela tient le monde debout.
Il ne s’agit pas de se détacher du monde, mais de le rencontrer à partir d’une autre force.
Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire.
C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous.
Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe.
Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement.
C’est quelque chose d’effarant.
Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.
Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite.»
 Christiane Singer

– Grand-mère, comment faire pour s’en sortir ?
– En y allant, mon enfant, jusqu’au bout. Avec chaque centimètre de toi. On ne peut pas traverser un tunnel en le regardant de l’extérieur, en y mettant qu’un pied ou en courant dans l’autre direction. Tu dois y entrer de tout ton être : Toucher les murs, respirer les odeurs, écouter le moindre bruit. Apprends à te familiariser avec son obscurité, comme le chat qui marche la nuit, de manière élégante et sûre. Ce n’est qu’alors que tu verras la lumière. Et tu pourras t’en sortir.
– Et si je n’en voyais pas la fin ?
– Alors il ne sera pas encore temps d’en sortir. Tu auras davantage de trésors à y découvrir, des perles de sagesse à ramasser, des lueurs de conscience à voir. Aie foi en l’univers. C’est de là que viennent les tunnels où tu es appelée à vivre. Assieds-toi dans cette obscurité et laisse-toi traverser par ses grands enseignements.
– J’ai peur dans cette obscurité.
– Ce n’est pas de l’obscurité dont tu as peur. C’est de la lumière que tu pourrais voir au bout de ce tunnel. Et qui pourrait changer toute ta vie !
Apprends du loup, mon enfant. Dans l’obscurité, il devient vivant, il se laisse guider par son instinct, il se précipite à l’appel de son âme. Et dès qu’il voit la lumière de la pleine lune, il lui chante un air ancien pour l’honorer…
Hurle toi aussi à tes tunnels, danses-y avec passion, considère-les comme des passages d’un monde à l’autre. Ne te vois plus comme une victime.
Il est temps de devenir prêtresse.
Et de célébrer tes merveilleuses métamorphoses !
Elena Bernabé

S’il y a de la peur, c’est qu’il n’y a pas d’amour.

Quelque chose vous tracasse ? Cherchez la peur.

Chaque fois qu’une émotion négative se présente à nous, il se cache derrière une peur.

En vérité, il n’y a que deux mots dans le langage de l’âme : la Peur et l’Amour.

La peur est l’énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse.

L’amour est l’énergie qui s’étend, s’ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.

La peur enveloppe nos corps dans les vêtements.

L’amour nous permet de rester nu.

La peur s’accroche et se cramponne à tout ce que nous avons.

L’amour donne tout ce que nous avons.

La peur retient.

L’amour chérit.

La peur empoigne.

L’amour lâche prise.

La peur laisse de la rancœur.

L’amour soulage.

La peur attaque.

L’amour répare.

Chaque pensée, parole ou action est fondée sur l’une ou l’autre émotion.

Tu n’as aucun choix à cet égard, car il n’y a pas d’autre choix.

Mais tu es libre de choisir entre les deux.

Ainsi, au moment où tu promets ton plus grand amour, tu accueilles ta plus grande peur car, aussitôt après avoir dit « je t’aime », tu t’inquiètes de ce que cet amour ne te soit retourné et, s’il l’est, tu te mets aussitôt à t’inquiéter de perdre l’amour que tu viens de trouver.

Cependant, si tu sais Qui Tu Es, tu n’auras jamais peur.

Car, qui pourrait rejeter une telle magnificence ?

Mais si tu ne sais pas Qui Tu Es, alors tu te crois bien inférieur. Fais l’expérience glorieuse de Qui Tu Es vraiment et de qui tu peux Être.

Le Dalaï Lama.

Au commencement de notre existence, ne sachant pas qui nous sommes, notre esprit influencé par nos proches et nos expériences se crée une identité illusoire qui, à l’âge adulte, est à l’origine de toutes nos souffrances. L’ego ne représente qu’une petite étape dans l’évolution humaine et comme toute étape, nous devons la laisser derrière nous et la dépasser pour continuer à évoluer. Malheureusement, la plupart des humains, stoppent inconsciemment leur évolution en demeurant le reste de leur vie prisonniers dans ce stade intermédiaire, source de tous leurs malheurs. « Le mieux étant l’ennemi du bien » pour la plupart des humains, ceux-ci s’accommodent comme ils peuvent de leur souffrance en faisant souffrir les autres et en entretenant l’illusion que celle-ci est inhérente à la nature humaine. Ce dépassement terrorise l’humanité car cela signifie mourir avant de mourir. Il s’agit bien de liquider sa vieille personnalité fictive et de se jeter corps et âme dans l’inconnu, pour découvrir qui nous sommes réellement…

Eckhart Tolle


Je vous invite solennellement à sauter à pieds joints dans votre peur. N’attendons pas que la peur nous quitte. Elle ne nous quittera jamais, et se mettra toujours entre nous et l’inconnu. Elle remplira toujours le rôle de préservation qu’elle tient depuis des millénaires dans notre espèce, qui est de nous tenir à l’écart du « danger ». Cependant, le rôle fondamental qu’elle tenait quand nous chassions dans la savane, est très différent d’aujourd’hui.
Ce qui importe, n’est pas l’intensité ou le nombre de nos peurs, mais notre attitude face à elles.
Ce que nous désirons le plus, se situe juste au-delà de cette barrière illusoire que nous appelons peur, qui souvent ne nous préserve plus de la mort, mais de la Vie, et de la mise en péril d’un ego déjà chancelant et fragile, qui n’appelle qu’à se fissurer pour laisser passer la lumière de l’Ame.
La magie qui résulte de l’interaction avec l’Ame, réside dans le fait que notre chemin se révèle de lui-même sous les pas que nous posons dans le vide, au-delà de notre zone de confort. La transgression de sa frontière nous met en contact direct avec l’inconnu, cet inconnu duquel tout peut naître, émerger. Dans lequel sommeille l’embryon de ce que nous avons toujours voulu.
Trouvons les autres.
 Stephan Schillinger



Ne tournez pas le dos à votre douleur. Affrontez-la. Ressentez -la à fond. Sentez-la – ne pensez pas ! Exprimez-la si nécessaire, mais ne créez pas de scénario autour d’elle dans votre esprit.
Faites attention au sentiment, pas à la personne, à l’événement ou à la situation qui semble l’avoir déclenché.
Ne laissez pas votre esprit utiliser la douleur pour créer une identité de victime pour vous-même. S’apitoyer sur son sort et raconter son histoire aux autres vous maintiendra piégé dans la souffrance.
Une fois qu’il est impossible d’arrêter de ressentir, la seule possibilité de changement est d’entrer complètement dans la souffrance ; sinon, rien ne changera.
Centrez votre attention sur ce que vous ressentez, abstenez-vous de catégoriser mentalement.
Quand vous vous mettez dans vos sentiments, soyez vigilant.
Au début, cela peut sembler être un endroit sombre et terrifiant et quand l’envie de s’en enfuir apparaît, regardez, mais ne courez pas.
Continuez à prêter attention à la douleur, continuez à ressentir le chagrin, la peur, la solitude, peu importe.
Restez vigilant, restez présent – présent avec tout votre Être, avec chaque cellule de votre corps.
Ce faisant, vous apporterez une lumière dans ces ténèbres.
C’est la flamme de ta conscience 
À ce stade, vous n’avez plus besoin de vous soucier d’abandonner.
C’est déjà arrivé.
Comment ça ?
L’acceptation totale c’est l’abandon .
Ainsi, vous utilisez le pouvoir de Maintenant, qui est le pouvoir de votre présence.
Aucun résidu de résistance ne peut survivre là-bas.
La présence élimine le temps. Sans temps, aucune souffrance et aucune négativité ne peuvent survivre.
Eckhart Tolle

ENTRE LES GENERATIONS

Je libère mes parents du sentiment qu’ils m’ont déjà fait défaut.

Je libère mes enfants du besoin de m’apporter de la fierté; afin qu’ils écrivent leurs propres histoires selon leur cœur, qui chuchote tout le temps à leurs oreilles.

Je libère mon partenaire de l’obligation de me compléter.

Je ne manque de rien, j’apprends tout le temps avec tous les êtres.

Je remercie mes grands-parents et mes ancêtres qui se sont réunis pour que je puisse respirer la vie aujourd’hui. Je les libère des échecs passés et des désirs insatisfaits, conscient qu’ils ont fait de leur mieux pour résoudre leurs situations dans la conscience qu’ils avaient à ce moment.

Je vous honore, je vous aime et je vous reconnais comme innocents.

Je suis transparent devant vos yeux, car je ne dois rien d’autre que m »être fidèle et d’être fidèle à ma propre existence.

 En marchant avec la sagesse du cœur, je suis conscient que je réalise mon projet de vie, libéré des loyautés familiales invisibles et visibles qui pourraient perturber ma paix et mon bonheur, qui sont mes seules responsabilités.

Je renonce au rôle de sauveur, d’être celui qui unit ou répond aux attentes des autres.

En apprenant à travers, et seulement à travers, l’AMOUR, je bénis mon essence, ma façon de m’exprimer, même si quelqu’un ne me comprend pas.

Je me comprends moi-même, car moi seul ai vécu et vis mon histoire ; parce que je me connais, je sais qui je suis, ce que je ressens, ce que je fais et pourquoi je le fais.

Je me respecte et m’approuve.

J’honore la Divinité en moi et en vous. Nous sommes libres.

Bénédiction Nahualt


Maman,
Ce conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas l’expliquer parce que je n’ai pas le vocabulaire pour le faire et parce que, de toute façon, ce que je dirais n’aurait pas de sens. Mais j’ai besoin de ce combat. Désespérément.
J’ai besoin de te détester pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives au fait que je te haïsse et que tu me haïsses.
J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations. Peu importe. J’ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j’ai besoin que tu t’opposes à moi en retour.
J’ai désespérément besoin que tu tiennes l’autre extrémité de la corde. Que tu t’y accroches fermement pendant que je tire de mon côté, que je tente de trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens.
Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus.
En ce moment, je cherche mes limites et, parfois je ne peux les trouver qu’en te poussant à bout. Repousser les limites me permet de les découvrir. Alors je me sens exister, et pendant une minute je peux respirer.
Je sais que tu te rappelles l’enfant doux que j’étais. Je le sais, parce que cet enfant me manque aussi et, parfois, cette nostalgie est ce qu’il y a de plus pénible pour moi.
J’ai besoin de ce combat et de constater que, peu importe combien terribles ou exagérés sont mes sentiments, ils ne nous détruiront ni toi, ni moi. Je veux que tu m’aimes même quand je donne le pire de moi-même, même quand il semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que tu t’aimes toi et que tu m’aimes moi, pour nous deux.
Je sais que ça craint de ne pas être aimé et d’être étiqueté comme étant le méchant. Je ressens la même chose à l’intérieur mais j’ai besoin que tu le tolères et que tu obtiennes de l’aide d’autres adultes. Parce que, moi, je ne peux pas t’aider pour le moment. Si tu veux te réunir avec tes amis adultes et former un « groupe de soutien pour survivre à la fureur de votre adolescent », c’est ok pour moi. Ou parler de moi derrière mon dos, je m’en fiche. Seulement ne m’abandonne pas. N’abandonne pas ce combat. J’en ai besoin.
C’est ce conflit qui va m’apprendre que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signifient pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter moi-même, quand bien même cela pourrait décevoir les autres.
Et ce conflit particulier prendra fin. Comme tout orage, il se calmera. Et je vais l’oublier, et tu l’oublieras. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu t’accroches de nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore, pendant des années.
Je sais qu’il n’y a rien de satisfaisant pour toi dans ce rôle. Je sais que je ne te remercierai jamais probablement pour ça, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait, pour tout cela, je vais probablement te critiquer. Il semblera que rien de ce que tu ne fais ne soit jamais assez. Et pourtant, je m’appuie entièrement sur ta capacité à rester dans ce conflit. Peu importe à quel point je m’oppose, peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je m’enferme dans le silence.
S’il te plaît, accroche-toi à l’autre extrémité de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important que quelqu’un puisse faire pour moi en ce moment.
Avec amour, ton adolescent

(auteur inconnu)

D’une grand-mère à sa petite fille :
Bienvenue Princesse,
sache que de tout temps tu es aimée
et que rien ne sert de courir, ni même de partir.
Seul ce qui vient d’un cœur ouvert et d’un corps au repos sera vraiment riche.
La vie est un mystère dont ta profondeur connaît l’amour.
Les nuages, les arbres, les fleurs et les oiseaux t’attendent pour que tu danses ta propre vie.
Ne les oublie pas, ils t’enseignent le rythme.
Retrouve-les dès que tu te perds.
Les humains eux sont juste parfaits pour réveiller la joie et la douleur qui s’endorment parfois en toi.
Oui, joie et douleur appartiennent à ton propre cœur depuis le premier jour.
Ne recherche pas, ne nourris pas la douleur, Reconnais-la quand elle se montre,
elle fait croître en sagesse et diminuer en arrogance.
Ne cultive pas la rancœur et la haine,
tourne-toi vers le ciel et sache remercier pour chaque jour quel qu’il soit.
Regarde le monde autour de toi et le monde en toi, avec simplicité et innocence.
Et laisse ces deux regards unis guider ta marche.
Tu connais par essence l’amour,
l’amour comme tu respires,
non encore atteint par le tumulte des humains,
non encore restreint par l’apprentissage de la différence,
juste ouvert comme une fleur au printemps.
Cet amour-là tu le perdras sans doute et tu le chercheras…
Il ne sera pas loin, dans ton propre jardin dissimulé derrière la forêt sombre et profonde de ta psyché.
Le défi de la vie est de pénétrer cette obscurité, de la traverser, de rejoindre ce jardin, sans temps et sans limites, cet amour-joie-paix qu’on risque de perdre en le nommant et qui est pourtant toujours là.
Regarde princesse, ne crains jamais de regarder,
dedans et dehors, avec persévérance,
mais, surtout, quand tu n’en as pas la force, ou l’habileté,
ne te juge pas, regarde-toi sans masque
et réjouis-toi simplement de voir.
Brigitte Chavas

« J’invoque ici et maintenant tous mes Ancêtres de la lignée paternelle,
J’invoque ici et maintenant tous mes Ancêtres de la lignée maternelle,
J’invoque ici et maintenant toutes les mémoires familiales transgénérationnelles,
Je vois, je reconnais et j’honore toutes vos expériences passées, vos souffrances et vos peines,
Je vois, je reconnais et j’honore toutes vos blessures, peurs, rancœurs et colères,
Je vois, je reconnais et j’honore tout le poids de vos échecs, erreurs, frustrations et désirs non assouvis.
Je vois, je reconnais et j’honore toutes vos expériences de rejet, d’abandon, d’humiliation et de trahison qu’elles soient commises ou subies,
Je vois, je reconnais et j’honore tous vos désirs de vengeance, vos sentiments d’impuissance et de haine,
Ancêtres de la lignée paternelle, Ancêtres de la lignée maternelle, je vous vois, vous honore et vous aime.
Je vous remercie pour ces enseignements, pour ces expériences qui ont traversé des millénaires et de génération en génération sont parvenues jusqu’à moi,
En ce jour, je décide et choisis de vous libérer de vos mémoires négatives et erronées.
En ce jour, je décide et choisis de me libérer de ces mémoires qui ne m’appartiennent pas.
En ce jour, je décide et choisis de me libérer des blocages, peurs, échecs et répétitions qui impactent ma vie et celle de ma descendance.
J’invoque donc tous les Êtres de Lumière pour qu’ils m’assistent dans ce processus de nettoyage et de libération.
Je vous demande humblement, votre Divine Intervention pour éliminer et purifier toutes les mémoires lourdes qui sont de ma lignée mais qui ne m’appartiennent pas.
Je vous demande de me libérer des chaînes du passé qui m’ont été transmises mais qui ne servent plus mon plus grand bien.
Je vous demande de me permettre de conserver uniquement les liens d’Amour qui me lient à ma lignée.
Je vous demande d’envoyer votre énergie de Guérison Divine sur toutes ces mémoires pour les transmuter en Pure Lumière.
Ici et maintenant , je suis libre de toute entrave et je peux cheminer dans la Lumière, la Paix et la Sérénité,
Ici et maintenant, je peux vivre mes propres expériences et changer de direction,
Ici et maintenant, j’accepte et j’accueille toutes les nouvelles programmations nécessaires à mon évolution.
J’exprime ma profonde gratitude à mes Ancêtres, qu’ils demeurent dans la Lumière à jamais.
J’exprime ma profonde gratitude à tous les Êtres de Lumière d’avoir permis la Purification et la Transmutation de ces anciennes mémoires et de m’en avoir Libérée « 
Tatiana Roseline


« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.
Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.
Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.
On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.
On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.
On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.
On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.
Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »
Marguerite Yourcenar



« Les soi-disant « moutons noirs » de la famille sont, en fait, des chercheurs de routes de libération pour l’arbre généalogique. Ces membres de l’arbre qui ne s’adaptent pas aux règles ou traditions du système familial, ceux qui cherchent constamment à révolutionner les croyances, allant à l’opposé des routes marquées par les traditions familiales, ceux qui sont critiqués, jugés et même rejetés, ceux-là sont appelés à libérer leur arbre d’histoires répétitives qui frustrent des générations entières.
Les « Moutons noirs », ceux qui ne s’adaptent pas, ceux qui crient, se rebellent, réparent, se détoxifient et créent une nouvelle branche en fleur… D’innombrables désirs non réalisés, rêves non réalisés, talents frustrés de nos ancêtres se manifestent dans leur rébellion cherchant à prendre place.
L’arbre généalogique, par inertie, voudra continuer à maintenir le cours toxique de son tronc, ce qui rend sa tâche difficile et conflictuelle…
Que personne ne te fasse douter, prends soin de ta « rareté » comme la fleur la plus précieuse de ton arbre. Tu es le rêve de tous tes ancêtres. « 
Bert Hellinger

NAITRE, GRANDIR, VIEILLIR ET MOURIR



Dans le ventre de leur mère, il y avait deux bébés. L’un demanda à l’autre :
« Crois-tu en une vie après la naissance ? »
L’autre répondit : « Bien sûr. Il doit y avoir quelque chose après la naissance. Peut-être sommes-nous ici pour nous préparer à ce que nous serons plus tard. »
« Absurde, » dit le premier. « Il n’y a pas de vie après la naissance. Quelle sorte de vie serait-ce ? »
Le deuxième dit : « Je ne sais pas, mais il y aura plus de lumière qu’ici. Peut-être marcherons-nous avec nos jambes et mangerons-nous avec nos bouches. Peut-être aurons-nous d’autres sens que nous ne pouvons pas comprendre maintenant. »
Le premier répliqua : « C’est absurde. Marcher est impossible. Et manger avec nos bouches ? Ridicule ! Le cordon ombilical nous fournit la nourriture et tout ce dont nous avons besoin. Mais le cordon ombilical est si court. La vie après la naissance est logiquement exclue. »
Le deuxième insista : « Eh bien, je pense qu’il y a quelque chose et peut-être que c’est différent d’ici. Peut-être que nous n’aurons plus besoin de ce cordon physique. »
Le premier répondit : « Absurde. Et d’ailleurs, s’il y a une vie là-bas, pourquoi personne n’en est jamais revenu ? La naissance est la fin de la vie, et après la naissance, il n’y a rien d’autre que l’obscurité, le silence et l’oubli. Cela ne nous mène nulle part. »
« Eh bien, je ne sais pas, » dit le deuxième, certains parlent d’un tunnel qui s’ouvre sur une grande lumière, et qu’après l’avoir traversé nous rencontrerons Mère et elle prendra soin de nous. »
Le premier répliqua : « Mère ? Tu crois vraiment en Mère ? C’est risible. Si Mère existe, où est-elle maintenant ? »
Le deuxième dit : « Elle est tout autour de nous. Nous sommes entourés par elle. Nous sommes d’elle. C’est en elle que nous vivons. Sans elle, ce monde n’existerait pas et ne pourrait pas exister. »
Dit le premier : « Eh bien, je ne la vois pas, donc il est logique qu’elle n’existe pas. »
Auquel le deuxième répondit : « Parfois, quand tu es dans le silence, que tu te concentres et que tu écoutes, tu peux percevoir sa présence et entendre sa voix aimante qui descend d’en haut. »
Dr. Wayne Dyer



Chez les Himbas de Namibie en Afrique australe, la date de naissance d’un enfant est fixée, non pas au moment de sa venue au monde, ni à celui de sa conception, mais bien plus tôt: depuis le jour où l’enfant est pensé dans l’esprit de sa mère .
Quand une femme décide qu’elle va avoir un enfant, elle s’installe et se repose sous un arbre, et elle écoute jusqu’à ce qu’elle puisse entendre la chanson de l’enfant qui veut naître. Et après qu’elle a entendu la chanson de cet enfant, elle revient à l’homme qui sera le père de l’enfant pour lui enseigner ce chant. Et puis, quand ils font l’amour pour concevoir physiquement l’enfant, ils chantent le chant de l’enfant, afin de l’inviter.
Lorsque la mère est enceinte, elle enseigne le chant de cet enfant aux sage-femmes et aux femmes aînées du village. Si bien que, quand l’enfant naît, les vieilles femmes et les gens autour de lui chantent sa chanson pour l’accueillir.
Au fur et à mesure que l’enfant grandit, les autres villageois apprennent sa chanson. Si bien que si l’enfant tombe, ou se fait mal, il se trouve toujours quelqu’un pour le relever et lui chanter sa chanson. De même, si l’enfant fait quelque chose de merveilleux, ou traverse avec succès les rites de passage, les gens du village lui chantent sa chanson pour l’honorer.
Dans la tribu, il y a une autre occasion où les villageois chantent pour l’enfant. Si, à n’importe quel moment au cours de sa vie, la personne commet un crime ou un acte social aberrant, l’individu est appelé au centre du village et les gens de la communauté forment un cercle autour de lui. Puis ils chantent sa chanson. La tribu reconnaît que la correction d’un comportement antisocial ne passe pas par la punition, c’est par l’amour et le rappel de l’identité. Lorsque vous reconnaissez votre propre chanson, vous n’avez pas envie ou besoin de faire quoi que ce soit qui nuirait à l’autre.
Et en va de même ainsi à travers leur vie. Dans le mariage, les chansons sont chantées, ensemble. Et quand, devenu vieux, cet enfant est couché dans son lit, prêt à mourir, tous les villageois connaissent sa chanson, et ils chantent, pour la dernière fois, sa chanson. »



« Quand on regarde l’océan, on voit que chaque vague a un début et une fin. Une vague peut être comparée à d’autres vagues, et nous pouvons l’appeler plus ou moins belle, supérieure ou inférieure, plus longue durée ou moins longue durée. Mais si on regarde plus profondément, on voit qu’une vague est faite d’eau. Tout en vivant la vie d’une vague, la vague vit aussi la vie de l’eau. Ce serait triste si la vague ne savait pas que c’est de l’eau. Je penserais : ‘Un jour, je devrai mourir. Cette période de temps est ma durée de vie, et quand j’arriverai au rivage, je reviendrai au non-être.  »
Ces notions provoqueront la peur et l’angoisse à la vague. Une vague peut être reconnue par des signes — début ou fin, haut ou bas, beau ou laide. Dans le monde de la vague, le monde de la vérité relative, la vague se sent heureuse comme elle gonfle, et elle se sent triste quand elle tombe. Elle pourrait penser : « Je suis défoncé ! ‘ ou ‘Je suis bas ! ‘ et développer des complexes de supériorité ou d’infériorité, mais dans le monde de l’eau il n’y a pas de signes, et quand la vague touche sa vraie nature — qui est l’eau — tous ses complexes cesseront, et elle transcendera la naissance et la mort. « 
 Thich Nhat Hanh


« Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure;
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir. »
Félix Leclerc


J’ai compté mes années et j’ai découvert qu’à partir de maintenant, j’ai moins de temps à vivre que ce que j’ai vécu jusqu’à présent…
Je me sens comme ce petit garçon qui a gagné un paquet de friandises: la première il la mangea avec plaisir, mais quand il s’aperçut qu’il lui en restait peu, il commença réellement à les savourer profondément.
Je n’ai plus de temps pour des réunions sans fin où nous discutons de lois, des règles, des procédures et des règlements, en sachant que cela n’aboutira à rien
Je n’ai plus de temps pour supporter des gens stupides qui, malgré leur âge chronologique n’ont pas grandi.
Je n’ai plus de temps pour faire face à la médiocrité.
Je ne veux plus assister à des réunions où défilent des égos démesurés.
Je ne tolère plus les manipulateurs et opportunistes.
Je suis mal à l´aise avec les jaloux, qui cherchent à nuire aux plus capables, d’usurper leurs places, leurs talents et leurs réalisations.
Je déteste assister aux effets pervers qu’engendre la lutte pour un poste de haut rang.
Les gens ne discutent pas du contenu, seulement les titres.
Moi, mon temps est trop précieux pour discuter des titres.
Je veux l’essentiel, mon âme est dans l’urgence… il y a de moins en moins de friandises dans le paquet…
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains, qui savent rire de leurs erreurs, qui ne se gonflent pas de leurs triomphes, qui ne se sentent pas élu avant l’heure, qui ne fuient pas leurs responsabilités, qui défendent la dignité humaine, et qui veulent marcher à côté de la vérité et l’honnêteté.
L’essentiel est ce que tu fais pour que la vie en vaille la peine.
Je veux m’entourer de gens qui peuvent toucher le cœur des autres… des gens à qui les coups durs de la vie leurs ont appris à grandir avec de la douceur dans l’âme.
Oui… je suis pressé de vivre avec l’intensité que la maturité peut m’apporter.
J’ai l’intention de ne pas perdre une seule partie des friandises qu´il me reste…
Je suis sûr qu’elles seront plus exquises que toutes celles que j´ai mangées jusqu’à présent.
Mon objectif est d’être enfin satisfait et en paix avec mes proches et ma conscience.
J’espère que la vôtre sera la même, parce que de toute façon, vous y arriverez… 》
Mário Raul de Morais Andrade


« Il faut vieillir. Ne pleure pas, ne joins pas des doigts suppliants, ne te révolte pas, il faut vieillir. Répète-toi cette parole, non comme un cri de désespoir, mais comme le rappel d’un départ nécessaire…
Éloigne-toi lentement, lentement, sans larmes ; n’oublie rien ! Emporte ta santé, ta gaîté, ta coquetterie, le peu de bonté et de justice qui t’a rendu la vie moins amère ; n’oublie pas ! Va-t’en parée, va-t’en douce, et ne t’arrête pas le long de la route irrésistible, tu l’essaierais en vain, – puisqu’il faut vieillir ! Suis le chemin, et ne t’y couche que pour mourir. Et quand tu t’étendras en travers du vertigineux ruban ondulé, si tu n’as pas laissé derrière toi un à un tes cheveux en boucles, ni tes dents une à une, ni tes membres un à un usés, si la poudre éternelle n’a pas, avant ta dernière heure, sevré tes yeux de la lumière merveilleuse – si tu as, jusqu’au bout gardé dans ta main la main amie qui te guide, couche-toi en souriant, dors heureuse, dors privilégiée… »
  Colette


« C’est du fond de mon lit que je vous parle, et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c’est à chacun de vous que je parle au creux de l’oreille. J’ai toujours partagé tout ce que je vivais. Toute mon œuvre était un partage de mon expérience de vie. J’ai voulu faire de la vie un haut lieu d’expérimentation.
Ma dernière aventure ? Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang-froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence, calcinée jusqu’à la dernière cellule.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Et ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure ! Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’Amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création.
Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau. C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous. On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir.
Je croyais jusqu’alors que l’Amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.
Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous.
La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous.»


Christiane Singer

LA GRATITUDE

La lutte s’arrête quand commence la gratitude.

La recherche s’arrête quand commence la découverte. Et la
découverte n’est pas du tout une découverte, c’est une création.
Vous ne pouvez trouver ce pour quoi vous avez lutté, mais vous
pouvez le créer. Et le point de départ est la création de gratitude.

Merci, Dieu, de m’aider à savoir que tout ce que je cherche vient
à moi maintenant. Merci, Dieu, de m’autoriser à ressentir, maintenant,
la paix qui vient avec la gratitude de ce qui est, remplaçant le désir
de ce qui n’est pas. Merci de me faire comprendre que, de ce qui est,
vient tout ce qui n’est pas maintenant, mais qui sera sûrement.
Laisse-moi rester, par conséquent, dans ce qui est.

(Auteur inconnu)


Annulez dans votre vie l’habitude de vous plaindre.
La gratitude va transformer votre vie !
Se plaindre de la vie et se plaindre des gens et des situations autour de soi n’aidera rien.
Ceux qui vivent dans le regret génèrent une énergie contraire au succès et au bonheur.
Être reconnaissant peut être un outil puissant pour transformer votre vie.
Nous sommes un corps énergétique, chaque molécule du corps humain est en fait une vibration d’énergie.
L’atome, lorsqu’il change d’état, absorbe et émet des fréquences électromagnétiques.
Aujourd’hui, on sait que différents états d’émotion, de perception et de sentiments entraînent des fréquences électromagnétiques différentes.
Se plaindre de la vie et des autres provoque une insatisfaction générale et crée un champ magnétique aussi souvent, attirant les gens et les situations qui apportent plus d’insatisfaction et d’inconfort.
C’est comme ça que l’univers fonctionne, parce qu’il ramène ce que nous sortons.
Enlevez de votre vie l’habitude de regarder le mauvais côté des gens et des situations.
Il est possible qu’aujourd’hui, vous regardiez les obstacles et que vous soyez devenu un expert pour vous plaindre plutôt que d’être reconnaissant.
Voilà pourquoi vous ne pouvez pas arrêter de parler de la crise financière, des gens qui vous font du mal et des frustrations de la vie.
Être reconnaissant aide à réduire le stress, l’anxiété et la dépression.
Cela adoucit les situations défavorables, les rendant plus légères, tout en suscitant un sentiment d’appréciation pour ce que vous avez, et moins de frustration pour ce que vous n’avez pas.
Lorsque nous nous concentrons sur ce qui nous manque, nous créons des blocages et des limites. Nous sommes piégés par notre vibration énergétique négative.
Résultat, nous attirons ce à quoi nous pensons, qui dans ce cas est la négativité.
Commencez à remarquer les petites choses autour de vous, beaucoup d’entre elles sont la clé de votre survie.
L’air que vous respirez, l’eau, le soleil, la pluie, le jour, la nuit,
Avez-vous remercié pour aujourd’hui ?
N’attendez pas les événements spectaculaires pour vous sentir reconnaissant, soyez reconnaissant pour les petites choses de votre quotidien.
La gratitude rend la vie plus heureuse, agréable et glorieuse.
Et elle doit être cultivée et exprimée, même dans des situations apparemment défavorables.
Même s’il y a des milliers de raisons de se plaindre autour de nous, nous devons chercher une autre concentration et trouver des raisons d’être reconnaissants.
La gratitude est l’un des outils les plus puissants pour élever votre vibration que vous pouvez pratiquer.
Un exercice fondamental pour votre croissance est d’être reconnaissant envers les personnes et les situations dans votre vie qui vous prennent au sérieux et vous agacent.
Découvrez pourquoi ils sont si ennuyeux.
Envisagez la possibilité qu’ils agissent comme un miroir pour montrer des aspects d’eux-mêmes qui doivent changer.
Ce que nous devons savoir c’est que nous avons tous le potentiel, l’intelligence, l’énergie et la capacité d’être heureux
Mais nous devons donner les bonnes commandes à notre esprit, afin qu’il puisse agir sur nos talents les plus appropriés dans chaque situation, ce qui nous rend plus efficaces, plus complets, plus entiers dans chacun des projets que nous avons l’intention de réaliser.
L’un des ingrédients principaux du bonheur est d’être reconnaissant pour tout ce que nous avons et les personnes qui enrichissent nos vies. « 
 Thich Nhat Hanh

ETRE LIBRE

Un être conditionné a appris à conditionner sa vie.

Un être libre a appris à danser avec elle.

Un être libre n’attache aucune importance à son passé. Seul le moment présent est observé. Il n’a pas besoin d’être approuvé, parce que la peur de ne pas être aimé s’est naturellement dissipée.

Un être libre ne cherche pas la connaissance dans les livres, mais dans ses propres expériences de vie. Il ne ressent pas la solitude, parce qu’il sait que rien n’est séparé.

Il vit sa vie sans effort ni volonté, mais avec amusement et curiosité.

Un être conditionné connaît d’innombrables choses.

Un être éveillé sait qu’il ne sait rien. Ainsi, il vit dans la découverte permanente…

Nasrine Reza

« Un rebelle est celui qui ne réagit pas contre la société. Il observe et comprend tout le manège et il décide simplement de ne pas en faire partie.
Il n’est pas contre la société, il est plutôt indifférent à ce qui s’y passe.
C’est la beauté de la rébellion : la liberté.
Le révolutionnaire n’est pas libre. Il est constamment en train de se battre, de lutter avec quelque chose. Comment pourrait-il donc être libre ?
Il est systématiquement en train de réagir contre quelque chose. Où est ce que se trouve la liberté dans la réaction mécanique a des choses extérieures ?
La liberté naît de la compréhension. Il faut d’abord comprendre les mécanismes en jeu : la société empêche l’évolution de l’âme.
Le système ne vous permet pas d’être vous-même.
Une fois que cela est compris, vous sortez simplement du système sans même une cicatrice dans l’âme.
Le rebelle pardonne et oublie, il se contente de prendre une distance par rapport à la société, sans lien d’amour ni de haine avec elle ».
Osho


Les hommes justifient leur existence par le travail et demeurent prisonniers des apparences, niant leur pudeur, leur sensibilité. On a fait du travail un malheur, et de l’absence du travail un malheur encore pire. Pourquoi encore pire ? Parce qu’il faut que quelqu’un justifie de ce qu’il fait sur Terre. Mais en vérité, on n’a pas à justifier. On n’a pas à rendre compte de notre existence. On est là parce qu’on est là.
Christian Bobin



« Je ne suis pas intéressé par ce que tu fais pour vivre…
Je veux savoir ce qui brûle en toi et si tu oses rêver la réalisation de ce que tu portes dans ton cœur.
Je ne suis pas intéressé par ton âge…
Je veux savoir si tu prends le risque de passer pour un fou au nom de l’Amour, de tes rêves et de l’aventure qu’est la Vie.
Je ne suis pas intéressé à savoir quelles planètes sont en carré avec la Lune…
Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre tristesse, si tu as été ouvert aux trahisons de la vie ou si tu es devenu endurci et fermé par peur d’une peine prochaine.
Je veux savoir si tu peux t’asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, sans bouger pour la cacher, l’amoindrir ou l’arrêter…
Je veux savoir si tu peux être dans la joie, la mienne ou la tienne, si tu peux danser avec ferveur et laisser l’extase te remplir complètement jusqu’au bout de tes doigts et de tes orteils sans nous dire de faire attention, d’être réalistes et de ne pas oublier les limites de l’être humain…
Je ne suis pas intéressé à savoir si ce que tu dis est vrai
Je veux savoir si tu es prêt à décevoir les autres pour rester Vrai avec toi-même et si tu peux supporter d’être accusé de trahison et ne pas trahir ton Âme.
Je veux savoir si tu peux être fidèle et donc digne de confiance.
Je veux savoir si tu peux voir la beauté même lorsque ce n’est pas tous les jours joli et que la source de Vie réside en sa Présence.
Je veux savoir si tu peux vivre avec les échecs , les miens et les tiens et pourtant continuer à te tenir debout au bord du lac en criant à la pleine lune: « oui »».
Je ne suis pas intéressé par savoir où tu vis et combien tu gagnes…
Je veux savoir si tu peux te réveiller après une nuit de chagrin et de désespoir, de lassitude ou de douleur et faire ce qui doit être fait pour les enfants.
Je ne suis pas intéressé de savoir qui tu es et comment tu es venu jusqu’ici…
Je veux savoir si tu peux te tenir debout au milieu du feu avec moi et ne pas te dérober.
Je ne suis pas intéressé à savoir ce que tu as appris, où tu l’as appris et qui te l’a enseigné…
Je veux savoir ce qui te nourrit de l’Intérieur lorsque tout s’effondre autour de toi.
Je veux savoir si tu peux rester seul avec toi-même et si tu jouis vraiment de ta propre compagnie dans ces moments de vide. »
Rêveur d’Oriah

Le mental peut accepter ou refuser que vous êtes conscience, mais en réalité il ne peut pas vraiment comprendre. Il ne peut pas l’appréhender. La pensée ne peut pas comprendre ce qui se situe au-delà de la pensée.
L’illumination est, en fin de compte, rien de plus que l’état naturel.
Le principal obstacle à l’éveil est la croyance que c’est quelque chose de rare.
Ne pensez pas que l’illumination va vous rendre spécial, ce n’est pas le cas. Si vous vous sentez spécial d’une manière ou d’une autre, c’est que l’illumination n’a pas eu lieu. J’ai rencontré beaucoup de personnes qui pensent être illuminées ou éveillées, simplement parce qu’elles ont eu une expérience spirituelle très touchante. Elles portent leur éveil sur elles comme un badge d’honneur. Elles rencontrent des amis et expliquent en buvant un café comment elles sont maintenant éveillées.
La chose comique à propos de l’illumination, c’est que lorsqu’elle est authentique, il n’y a personne pour la revendiquer. L’illumination est très ordinaire et n’est en rien spéciale. En fait, au lieu de vous rendre plus spécial, elle va vous rendre moins spécial, elle vous place en plein centre d’une humilité et d’une innocence merveilleuse. Tous les autres peuvent ou non vous déclarer éveillé, illuminé, mais lorsque vous l’êtes, la notion même d’illumination et de quelqu’un d’illuminé n’est qu’une grande blague.
J’utilise le mot illumination tout le temps, non pas pour pointer vers elle, mais pour pointer au-delà. Ne restez pas bloqué dans l’illumination.
Un homme ordinaire cherche la liberté à travers l’illumination. Un homme illuminé exprime la liberté en étant ordinaire.
Adyashanty




Un fameux dicton zen dit : « Avant l’illumination coupe du bois et transporte de l’eau. Après l’illumination coupe du bois et transporte de l’eau. »
Avant l’illumination, il y a certaines expériences humaines à vivre comme par exemple avoir des soucis d’argent ou de santé, des problèmes relationnels ou faire l’expérience d’être au chômage ou d’avoir un travail pénible et fastidieux.
Après l’illumination, il est probable que les soucis d’argent, de santé, ou relationnels, de chômage ou de travail difficile se perpétuent.
Alors qu’est-ce qui a véritablement changé ?
La résistance à ce qui est.
Désormais vous ne voyez plus les soucis matériels, relationnels, ou émotionnels ou autres comme des choses ne devant pas exister.
Vous reconnaissez que les perceptions et les expériences ne sont aucunement séparées de vous. Vous cessez de résister à ce qui est. Car vous avez réalisé que tout est ultimement une expression de votre vraie nature.
Le conflit n’est plus parce que celui qui voulait changer les choses et les expériences, a été réalisé comme étant une simple illusion, une erreur de perspective.
Du coup, vous continuez à vivre en tant qu’humain dans l’apparence du temps et du mouvement à partir du l’Atemporelle et Présence et de l’Immuable.
Vous continuez à vivre l’expérience humaine dans un apparent espace tridimensionnel à partir d’un Ici non localisé, qui contient l’espace et le temps.
Il y a un abandon total à toutes les perceptions et expériences transitoires. Un abandon total à ce qui est. Dans cet abandon, vous découvrez en vous-même une paix et une complétude non dépendantes des phénomènes extérieurs.
Et, il est important de souligner que lorsque cette acceptation profonde a lieu, nous ne cessons pas d’agir dans le monde. Bien au contraire. Notre action, n’étant plus motivée par le gain ou la perte, par l’approbation ou le rejet, se trouve libérée des conditionnements de l’ego et se déploie avec plus d’aisance et d’efficacité.
Il en est de même des émotions. Ce n’est pas que vous n’avez plus d’émotions. C’est juste que vous n’y résistez plus, car l’illusion du moi séparé s’étant dissoute, les émotions se meuvent désormais sans contrainte, comme des mouvements énergétiques se déployant librement en Vous, réintégrant avec grâce leur source silencieuse d’où ils avaient émergé : Vous, le Vide, la Conscience inconditionnée, ce que vous êtes vraiment.
Dans le Baghavad Gîta, Krishna évoque l’homme le plus sage qui est celui qui voit l’action dans la non action, et l’inaction dans l’action.
De même dans le Tao, Lao Tseu évoque le « wei wu wei* qui en chinois signifie le non agir. Il ne signifie pas une attitude de passivité physique ou psychique mais le fait d’agir avec « l’ordre cosmique originel », le mouvement de la nature et de la voie.
C’est à dire encore une fois, une action impersonnelle, non régie par des désirs ou des peurs personnelles. Une action qui prend en compte la globalité de la situation. Une pensée et une action éveillées, c’est à dire qui surgit du vide éveillé et non du carcan des habitudes et du conditionnement.
L’idée qu’il faut combattre l’autre pour avoir la paix fait également partie de l’illusion collective et de l’ignorance de notre propre ignorance.
Cependant, comme on le voit dans la Baghavad Gîta, on peut vivre et agir à partir de sa vraie nature sur le champ de bataille. Que ce dernier soit le symbole du chaos de nos vies d’humains confrontés avec mille et une difficultés au quotidien ou un champ de bataille réel – comme celui d’Arjouna, l’archer, qui a dû combattre les Kauravas lors de la dernière bataille du Mahabharata.
L’éveil à notre vraie nature ne nous exonère ni de la guerre, ni d’aucune expérience, fusse-t-elle la plus sombre ou la plus difficile.
Simplement elle nous exonère de l’illusion d’avoir le choix, d’être le penseur des pensées et l’agent des actes. Elle nous exonère de l’angoisse et du stress de l’illusion d’avoir le choix. Elle nous exonère du sentiment qu’il nous manque quelque chose pour être complet ici et maintenant, même au chœur du chaos. Elle nous exonère de la culpabilité, de la honte, du ressentiment, de l’espoir, de l’attente, des désirs et des peurs individuelles. Elle nous exonère de la croyance que les choses pourraient être différentes de ce qu’elles sont. Elle nous exonère de la souffrance.
La libération de la croyance erronée d’être une entité séparée du monde et des autres libère une énergie colossale afin d’œuvrer pour la vie et le vivant, prendre soin de la terre, de votre corps et de vie de famille, de l’environnement, des créatures qui y vivent y compris nos frères humains.
La révolution sera d’abord intérieure comme le disait Krishnamurti dans un beau discours à l’ONU.
Et, comme le répétait souvent Ramana Maharishi et Nisargadatta Maharaj, le plus beau cadeau que vous puissiez faire au monde et à l’humanité est d’abord de vous éveiller à votre vraie nature.
Quand ? Maintenant.
Où ? Ici.
Amor Fati

Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et
de volonté mais réside là, tout près,
dans la détente et l’abandon.
Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.
Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance
parce que n’a aucune réalité.
Ne t’y attache pas. Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul,
s’élever et retomber, sans rien changer,
et tout s’évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.
C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit,
sans jamais le rattraper Parce qu’il n’existe pas,
qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises,
elles sont comme des arcs-en-ciel.
A vouloir l’insaisissable, on s’épuise en vain.
Dès lors qu’on relâche cette saisie,
l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors profites-en. Tout est à toi, déjà.
Ne cherche plus.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable
l’éléphant qui est tranquillement à la maison.

Rien à faire

Rien à forcer

Rien à vouloir

Et tout s’accomplit spontanément.

Lama Guendune Rinpoché

LES MAINS

Bénies soient les mains qui soignent, celles qui aiment, celles qui embrassent.
Bénies soient les mains qui guérissent, qui filent, qui caressent, celles qui sculptent, celles qui brodent, celles qui peignent, celles qui chouchoutent, celles qui pétrissent.
Bénies les mains tendues, chaleureuses, fraternelles, pleines d’amour, de bonté et de compassion.
Bénies soient les mains douces et généreuses, celles qui tiennent fermement, celles qui prennent soin et protègent.
Bénies soient les mains qui irradient l’Amour Inconditionnel.
Bénies soient tes mains

(Anahata)

« Grand-Maman, que faire avec la souffrance ?
– Utilise tes mains mon enfant ! Si tu utilises ton mental, la souffrance s’accentue.
– Mes mains ?
– Oui, oui ! Nos mains sont les antennes de notre âme.
Quand tu les utilises en cousant, en cuisinant, en peignant, en touchant le sol ou en les plongeant dans la terre, tes mains envoient des signaux d’amour au plus profond de toi et ton âme se calme. Et elle n’a plus besoin de la souffrance pour que tu prennes soin d’elle.
– Les mains sont-elles vraiment si importantes ?
– Oui, pense aux bébés, ils découvrent le monde en le touchant. Quand tu regardes les mains des personnes âgées, elles t’en racontent davantage sur leurs vies que n’importe quelle autre partie de leur corps.
Il est dit que tout ce qui est « fait main » est fait par le cœur, parce que c’est vrai, les mains et le cœur sont connectés. Les masseuses le savent. Quand elles touchent le corps de quelqu’un avec leurs mains, elles créent avec cette personne une connexion profonde. Pense aux amoureux, quand ils se prennent la main, ils subliment leur amour.
– Grand-Maman, depuis combien de temps n’ai-je pas utilisé mes mains de cette façon ?
– Utilise-les, mon enfant ! Crée de tes mains ! Et tout à l’intérieur de toi se transformera ! La douleur ne disparaîtra pas, mais elle se métamorphosera en la plus merveilleuse des œuvres d’art. Elle ne te fera plus souffrir. Parce que tu auras réussi à embellir ton essence.
Elena Barnabé

LES AMERINDIENS


“Le moment que vit l’humanité peut être vu comme une porte ou un trou. La décision de tomber dans le trou ou de passer la porte vous appartient. Si vous consommez les nouvelles toute la journée, avec une énergie négative, constamment nerveux, avec pessimisme, vous tomberez dans le trou. Mais si vous profitez de cette occasion pour observer, pour repenser la vie et la mort, pour prendre soin de vous et des autres, vous passerez la porte. Prenez soin de votre habitation, prenez soin de votre corps. Connectez-vous à votre foyer spirituel. Lorsque vous prenez soin de vous, vous prenez soin de tous. Ne sous-estimez pas la dimension spirituelle de cette crise. Adoptez la perspective de l’aigle qui, d’en haut, voit tout. Il y a une question sociale dans cette crise, mais aussi une question spirituelle. Les deux sont indissociables. Sans la dimension sociale, nous tomberons dans le fanatisme. Sans la dimension spirituelle, nous tomberons dans le manque de sens et le pessimisme. Apprenez la résilience à partir de l’exemple des peuples amérindiens et africains : nous avons été et nous continuons d’être exterminés. Mais nous n’avons jamais cessé de chanter, de danser, d’allumer des feux et de nous réjouir. Ne vous sentez pas coupables si vous vous sentez heureux en cette période difficile. Être triste ou en colère n’aide pas du tout. C’est en étant joyeux que l’on résiste. Vous avez le devoir d’être fort et positif. Il n’y a pas d’autre choix que de maintenir une belle attitude, heureuse et lumineuse. Cela ne signifie pas qu’il faut s’aliéner en ignorant ce qui se passe dans le monde. C’est simplement une posture de résistance. Lorsque nous franchissons la porte, nous acquérons une nouvelle vision du monde. Car nous avons affronté nos peurs et nos difficultés. C’est tout ce que nous pouvons faire pour le moment. Rester serein dans la tempête. Cultiver le calme intérieur, prier ou méditer, tous les jours. Établir un rituel pour rencontrer le sacré, chaque journée. Chanter, danser. Résister à travers la créativité, l’art, la confiance, l’amour et la joie.”

White eagle (Nation amérindienne HOPI 2020)


« Un soir, un vieil indien Cherokee raconta à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe en chacun de nous. Il lui parla ainsi:
Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.
L’un est mauvais : c’est la colère, la haine, la méchanceté, la brutalité, l’indifférence, la jalousie, la tristesse, la peur, l’avidité, l’arrogance, le mensonge et l’égo.
L’autre est bon : c’est la joie, la paix, l’amour, le courage, la bravoure, la gratitude, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la patience et l’humilité. »
Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant, puis demanda à son grand-père :
« Lequel des deux loups gagne ? »
Le vieux Cherokee répondit simplement : Celui que tu nourris.

PRIER

Prière du Wesak

Du point de lumière dans la pensée de Dieu,

Que la lumière afflue dans la pensée des hommes,

Que la lumière descende sur la terre.

Du point d’amour dans le cœur de Dieu,

Que l’amour afflue dans le cœur des hommes,

Puisse le Christ revenir sur terre.

Du centre où la volonté de Dieu est connue,

Que le dessein guide le faible vouloir des hommes,

Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.

Du centre que nous appelons la race des hommes,

Que le plan d’amour et de lumière s’épanouisse,

Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.

Que lumière, amour et puissance restaurent le plan sur la terre.


Prière de Jeshua (Daniel Meurois)
Seigneur, redresse moi et chasse de moi l’ivraie par tous les vents de la vie.
Extraies de moi la meilleure semence et aide-moi à la planter, même dans le sol rocailleux.
Seigneur, redresse-moi et donne-moi la force de sourire à la pluie tout autant qu’au soleil.
Conduis-moi là où les sillons de la terre me fortifieront et là où mes paroles pourront dire ta présence en moi.
Seigneur, redresse-moi et apprends-moi le sourire qui sait parler à ceux qui portent l’orage en eux tout comme à ceux qui pleurent.
Pénètre au creux de mes mains afin qu’en Ton nom soient guéries les plaies de ceux qui souffrent.
Seigneur, redresse-moi et fais de moi l’oreille qui reçoit ta volonté, le regard qui offre ton amour et l’écho qui répercute ta parole.

Prière de Marie-Madeleine
Marie Madeleine, énergie féminine en Christ, je t’invite à demeurer en moi, comme je m’engage à demeurer en toi.
Ta présence émane l’amour à travers mon cœur.
Ta conscience rayonne l’harmonie à travers mon regard.
Ta puissance vibre la joie à travers mon sexe.
L’onde d’amour circule à travers moi. Je communique avec tout le vivant. J’incarne l’énergie christique à la surface de la terre, ici et maintenant. Ainsi est et ainsi sera

Amen


Notre-Dame du fond des âges
Notre-Dame du fond des âges,
Notre Dame du temps qui passe
prends pitié de nous
qui sommes de passage
sur la plage.
Notre Dame des flux et des reflux,
Notre Dame des allées et venues,
marche avec nous sur le sable
avant qu’à jamais s’efface
la trace de nos pas.
Notre Dame des airs, de l’air léger du matin,
du vent crissant dans les oyats tremblants,
emplis nos poumons de plein air,
avant qu’à jamais nous manque
le souffle de la vie.
Au moment du dernier passage, O Notre Dame,
du dernier soupir comme du dernier regard,
et du dernier baiser comme de la dernière poignée de main,
souviens-toi de notre pèlerinage
sur la plage.
Et conduis-nous
dans l’éblouissement
de la lumière éternelle.
Amen

Prière de Fénelon

Seigneur, je ne sais pas ce que je dois te demander.

Toi seul sais ce dont j’ai besoin.

Tu m’aimes mieux que je ne sais m’aimer moi-même.

O père, donne à ton enfant ce qu’il ne sait pas lui-même te demander.

Je n’ose demander ni croix ni consolation ;

Je me présente simplement devant toi,

Je t’ouvre mon cœur.

Vois mes besoins que je ne connais pas ;

Vois et fais selon ta miséricorde.

Frappe moi ou guéris-moi,

Accable moi ou relève moi.

J’adore toutes tes volontés sans les connaître.

Je me tais, je m’offre au sacrifice, je m’abandonne.

Je n’ai plus d’autre désir que celui d’accomplir ta volonté.

Apprends moi à prier.

Prie toi-même en moi.


Prière de Saint François d’Assise
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.


Prière de gratitude de Sananda (Daniel Meurois)

Mon père, je te remercie pour le don de la vue.

Permets-moi d’en être digne et de voir derrière ce qu’il y a à regarder.

Mon père, je te remercie pour le don de l’ouïe.

Permets-moi d’en user afin d’entendre Ta voix cachée derrière tout ce qui est dit.

Mon père je te remercie pour le don de la parole.

Permets-moi de le faire vivre afin de chanter Ta présence en toute chose.

Mon père, je Te remercie pour le don du toucher.

Permets-moi de toujours reconnaître la chaleur de Ta vie au cœur de tout ce qui palpite ou semble dormir.

Mon père, je Te remercie pour le don qui me fait recueillir les cent mille parfums de ce monde.

Permets-moi de me souvenir de ton essence à chaque inspir de ma poitrine et de mon âme.

Mon père, je Te remercie pour toutes ces forces dont Tu m’as comblé.

Que, par elle, mes pas sachent toujours vers où se diriger, et que jamais mon cœur n’oublie la direction que Tu as inscrite en lui.

Consolide ma volonté afin qu’il soit dit que jamais la flamme ne vacille en moi.

Mon père, je Te remercie pour les obstacles que tu fais miens, car je sais que ta volonté est que mon œil unisse toute chose, que mon oreille n’entende que ton souffle, que mes lèvres ne prononcent que ce qui est juste, que ma main ne tisse que la vie et que mes narines ne captent que Ton parfum au sein de ce monde.

Mon père, je te remercie pour ton exigence, afin que sans cesse Tu me rappelles de ne prendre qu’une équitable mesure de ce qui s’offre à moi et d’avoir la lucidité de toujours y trouver du bonheur.

Prière de Sainte Thérèse

Qu’aujourd’hui vous ayez la paix intérieure.
Que vous puissiez faire confiance à votre puissance supérieure de vous avoir placé exactement là où vous devez être.
Que vous n’oubliiez pas les possibilités sans limite qui naissent de la foi.
Que vous exploitiez les dons que vous avez reçus et fassiez suivre l’amour qui vous a été donné….
Que vous soyez serein de savoir que vous êtes un enfant de Dieu….

Réponse au Notre-père

Toi mon fils qui es sur terre.
Préoccupé, solitaire, soumis à la tentation.
Je connais parfaitement ton nom
Et le prononce en le sanctifiant
Parce que je t’aime.

Tu n’es pas seul, je vis en toi
Et ensemble, nous construisons le Royaume.

Je veux que tu fasses ma volonté
Car ma volonté c’est que tu sois heureux,
Puisque ma gloire est celle de l’homme vivant.

 Compte toujours sur moi
Et tu auras le pain de chaque jour.
Ne t’inquiète pas, je te demande seulement de le partager.

N’oublie pas que je te pardonne
Avant même que tu ne m’aies offensé.
Fais de même sans réserve.
Et pour que tu ne succombes pas à la tentation,
Serre bien fort ma main :
Je te délivrerai de tout mal,
mon cher fils aimé.